L'Iran et les six "puissances" sont toujours divisés sur tous les principaux éléments d'un accord sur le nucléaire et devront probablement étendre leurs négociations au-delà de la date limite du 30 juin, ont déclaré mercredi deux diplomates à l'Associated Press. Les négociateurs se sont réunis cinq jours par semaine à Vienne au cours des dernières semaines. Les deux diplomates qui ont parlé à l'agence de presse sont familiers avec les progrès dans les pourparlers et parlaient avant le prochain round de pourparlers qui a repris mercredi. Ils ont demandé à garder l'anonymat parce qu'ils ne sont pas autorisés à discuter des négociations confidentielles...
Les moyens mis en œuvre pour un accord sont censés être contenus dans quatre ou cinq annexes au texte principal d'un accord.
Les diplomates ont décrit le projet d'un document principal comme un patchwork de textes et de dizaines d'espaces vides en raison de désaccords tenaces sur au moins 10 éléments essentiels à tout accord. Ces détails doivent être inclus dans ces annexes, qui restent incomplètes.
Bien que les deux parties restent publiquement engagés à la date du 30 juin, et qu'Obama ait répété que les Etats-Unis ne dépasseraient pas cette date, des diplomates présents aux pourparlers reconnaissent maintenant qu'une extension de ceux-ci jusqu'au 9 juillet pourrait avoir lieu.
Ces commentaires confirment les déclarations d'un diplomate qui s'est exprimé vendredi dernier à une agence de presse russe déclarant que les pourparlers sont "quasiment au point mort."
Prenant la parole après la dernière série de discussions à Vienne, le diplomate a déclaré que les pourparlers n'avaient fait aucun progrès significatif et a ajouté que "le processus est pratiquement au point mort, il y a un risque que la date limite doive à nouveau être reportée."
La Russie a exprimé plus tard sa préoccupation sur le ralentissement "très préoccupant" en cours dans les négociations nucléaires.
"Le taux de progrès… ralentit progressivement," a déclaré le négociateur en chef de la Russie, Sergei Ryabkov. "Ceci est très inquiétant pour nous, car il y a très peu de temps avant la date limite et nous avons besoin d'entrer dans la phase finale de toute urgence."
Parmi les questions non résolues sont le rythme d'assouplissement des sanctions occidentales imposées sur le programme iranien et les mesures de surveillance et de vérification pour s'assurer que l'Iran ne poursuive pas un programme nucléaire militaire clandestin.
L'Iran a catégoriquement nié les rapports disant qu'elle permettrait aux inspecteurs d'entrer dans ses sites dans le cadre d'un accord final, décrivant cela comme de simples rumeurs et une mauvaise interprétation de l'accord conclu début avril.
Le chef en second de l'état-major de l'armée iranienne a récemment réitéré que la dictature islamique ne permettra pas des inspections de ses sites militaires, décrivant la demande comme "excessive".
Source Juif.Org