Nouvelle offensive des militants BDS : le président de l’Association France
Palestine Solidarité (AFPS), l’ancien député communiste du Val-de-Marne
Jean-Claude Lefort a publié le 9 juin sur Facebook un message stupéfiant mettant
en garde les consommateurs contre les feuilles de brick « casher Beth-Din » de
la marque JR : « Bientôt le Ramadan, a-t-il écrit, attention à vos achats. Cette
marque est connue. Ce sont des feuilles de brick israéliennes. Regardez bien en
bas... »...
Cet antisioniste obsessionnel a confondu « israélien » et « juif » puisque les feuilles de brick sont en réalité françaises.
Si une inscription en hébreu figure sur l’emballage, c’est parce qu’elles sont casher et c’est uniquement le logo du Beth-Din de Paris.
Le message de Jean-Claude Lefort pourrait paraître anecdotique. Pourtant, il est juridiquement très grave. En effet, appeler au boycott d’une denrée alimentaire est non seulement interdit par la loi, mais s’il s’agit d’un produit non pas étranger, mais français, et si l’appel est motivé par le caractère juif du produit en question, alors c’est un délit pénal.
Lefort est un multirécidiviste, habitué à ce genre d’affaires. Pour le député (UDI) Meyer Habib: « les masques sont tombés. Aveuglé par sa haine inexpiable, Lefort a illustré une réalité que plus personne ne peut aujourd’hui contester : l’antisionisme est le nouvel antisémitisme. Jean-Claude Lefort a appelé au boycott d’un produit casher, exactement comme les nazis dans les années 30 mettaient en garde les Allemands contre les commerces juifs ».
Le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA) a porté plainte contre l’ex-député.
L’association a publié un communiqué confirmant que les feuilles de brick JR sont « fabriquées en France et soumises au contrôle du rabbinat… Le BNVCA demande à son conseil, Maître Baccouche, de déposer plainte contre l’auteur du message incriminé ».
Afin d’éteindre l’incendie et d’éviter une probable condamnation, Jean-Claude Lefort a publié une laborieuse justification sur sa page Facebook : « Je n’ai pas appelé au boycott des feuilles de brick JR. J’ai attiré l’attention des consommateurs sur l’origine de ce produit », a-t-il prétendu, rejetant la faute sur les autorités israéliennes accusées de ne pas rendre « identifiables » les denrées « issues des colonies ».
Par Axel Gantz
Source Chiourim