Le premier ministre Benyamin Netanyahu était sur le point de virer du gouvernement la ministre de la justice Tzipi Livni après sa rencontre avec le dictateur de l'autorité palestinienne Mahmoud Abbas à Londres, mais s'est retenu, selon un rapport publié dans le magazine d'affaire du Maariv, This Week...
Livni a rencontré Abbas jeudi dernier à Londres, où elle a exprimé le mécontentement d'Israël sur son pacte d'union avec le groupe terroriste islamiste Hamas. Cette rencontre était la première entre Abbas et un haut responsable israélien depuis le retrait israélien des pourparlers "de paix" en réponse à l'union entre le Fatah et le Hamas.
Selon les rapports parus durant le week-end, Livni aurait informé Netanyahu qu'elle devait rencontrer Abbas. Netanyahu a critiqué sa réunion, ces rapports, mais selon Maariv This Week, Netanyahu n'était pas au courant de la réunion. Quand il a découvert ce qu'elle avait l'intention de faire, il lui a dit expressément de ne pas rencontrer Abbas, une directive qu'elle a choisi d'ignorer.
Netanyahu s'est alors préparé à renvoyer Livni, mais a changé d'avis au dernier moment, après que des sources proches du ministre des finances Yair Lapid aient indiqué que son congédiement déclencherait une "crise dans la coalition".
Livni a défendu sa décision de rencontrer Abbas : "je tiens à rappeler à tous que le conflit n'est pas terminé," a déclaré Livni au membres de son parti Hatnoua lors d'une réunion, selon l'AFP. "Nous sommes toujours là et les palestiniens sont toujours là. Notre intérêt est de résoudre le conflit, et ignorer la réalité n'est pas une option. Ignorer l'autre partie, ne pas écouter ou parler, c'est irresponsable," a insisté Livni. "Une résolution est plus facilement réalisée par des négociations directes, mais nous ne pouvons pas ignorer l'accord entre le Hamas et le Fatah."
Source Juif.Org