“ Une semaine après leur arrivée à l’hôpital, les enfants sont hors de danger ”

Le drame de la famille Gross a été ressenti par tout Israël. Tout le monde a versé des larmes quand Mih’al et Shimon ont enterré leurs deux petites filles Avigaïl et Yaël, âgées de 18 mois et 4 ans, qui ont succombé à une intoxication provoquée par un insecticide dans leur appartement de Guivat Mordehaï à Jérusalem.

Tout le monde a prié aussi pour les deux grands frères, Michael et Itshak, 5 et 7 ans, transportés dans un état critique à l’hôpital Schneider de Petah Tikva.
Pour suivre l’évolution du traitement et les progrès de leur guérison, une équipe de la dixième chaine de la télévision israélienne a décidé d’être présente, tous les jours, dans le département des soins intensifs de l’établissement.
On assiste ainsi à l’arrivée des deux petits grièvement atteints à l’hôpital. Les médecins interviewés ne veulent pas se prononcer, indiquant seulement que la vie des enfants est encore en danger.
L’un d’entre eux, évoquant l’accueil de deux petits, déclare : « C’est la première fois que j’ai vu des médecins pleurer ». On est témoin aussi de l’exceptionnel dévouement de tout un service, docteurs et infirmières confondus, qui fait le maximum, et même davantage, pour sauver ces petits garçons.

 

Mih’al Gross, brisée par l’émotion et l’angoisse, a eu quand même la force de dire quelques mots au micro, avec des sanglots dans la voix : « Je ressens l’affection de tout Israël et je tiens à remercier tout le monde. Seules les prières peuvent encore nous aider, rien d’autre, parce que leur état est très sérieux ».
Comme commente la journaliste, les prières aident : jour après jour, on voit que les soins sont bénéfiques. Au départ, les deux petits patients sont maintenus dans un sommeil artificiel. Jusqu’au moment où l’un des frères peut respirer de façon autonome et n’est plus relié à un appareil qui fait fonctionner son cœur. On le réveille alors et il réagit à son entourage.
Ses parents, qui viennent de terminer leur semaine de deuil et sont allés se recueillir sur la tombe de leurs deux petites filles, accourent au chevet de leur petit garçon. Toute l’équipe assiste à ces retrouvailles les larmes aux yeux.
Le lendemain, c’est au tour du second frère de revenir à lui, suscitant la joie dans tout le département. Grâce à un travail acharné et à l’aide de D., c’est un véritable retour à la vie qui se produit.
« Une semaine après leur arrivée dans un état critique, Michael et Itshak sont hors de danger », annonce finalement la journaliste. Ces moments d’une émotion intense ont été vécus par toute une équipe médicale qui a été récompensée de tous ses efforts par le sourire des deux enfants et la joie de leurs parents. 
Source Chiourim