Créée par son grand-père juif il y a cent treize ans, l'ancienne boulangerie est l'une des dix dernières usines au monde à produire du pain azyme.
« Et pourtant, il n'y a pas plus facile comme recette, un simple mélange de farine de céréales et d'eau. Historiquement, on mange le matzoth pendant Pessa'h, la Pâque juive. »
Une tradition importée en Alsace par la très importante communauté hébraïque implantée depuis plusieurs siècles. « Au fil des décennies, le pain azyme est devenu un produit de grande consommation.
Il n'y a qu'au moment de Pessa'h que nous fabriquons du pain casher », poursuit Isabelle Heumann.
Une présidente qui joue aussi les VRP pour sa marque : « Je suis frustrée avec cette crise sanitaire car, habituellement, je pars dix jours par mois à l'étranger. Nous réalisons 70 % de notre chiffre d'affaires à l'export grâce à notre gamme que nous avons adaptée à chaque marché.
En Allemagne, les consommateurs préfèrent un pain azyme épais alors qu'il doit être plus fin et doré en Italie… »
Mais Isabelle Heumann ne délaisse pas pour autant ses compatriotes : « En France, c'est aussi un aliment très apprécié à l'apéritif pour y étaler toutes sortes de terrines, de fromages ou encore du houmous! »
Un pain azyme qui répond surtout aux attentes du moment : « C'est un produit sain et très peu calorique, idéal pour ne pas prendre du poids pendant le confinement », s'amuse la directrice générale.
Source Le Parisien
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