Battu à Minsk la semaine dernière, en ouverture de la Basket Champions League, Cholet a tout intérêt à réussir un coup en Israël, ce mardi 10 novembre, sur le parquet d’Holon. Pour y parvenir, il faudra contrôler les armes extérieures d’une équipe qui a scoré 93,5 points en moyenne sur ses deux derniers matchs… mais en a encaissé deux fois 100.......Détails........
Le verre à moitié plein, ou à moitié vide. Le refrain est connu. Un regard sur les deux dernières feuilles de stats d’Holon peut tout aussi bien remplir d’effroi les supporters choletais, ou les réconforter.
En BCL, mercredi dernier, Holon a passé 96 points à l’AEK Athènes, favori annoncé de la poule C. Puis, pour son premier match de championnat – dont il a gagné le titre en 2008 – face au Maccabi Rishon, Holon a cette fois scoré 91 points. Impressionnant ?
Sans doute, mais à relativiser, au regard des scores au buzzer final : deux défaites (100-96 et 100-91) qui racontent aussi la fébrilité défensive de la formation israélienne.
Cette balance, Cholet fera tout pour la faire pencher en sa faveur, et l’entraîneur choletais Erman Kunter a déjà identifié le cœur du combat : la clé sera de contrôler leurs joueurs extérieurs, de relever leur défi.
Ce sera décisif. Holon est en effet particulièrement pourvu en arrières et ailiers de qualité : la traction arrière US McGee (24 points, 22 d’évaluation en championnat) – Harris (27 points en Grèce), le franco-israélien Frédéric Bourdillon, l’ailier international Guy Pnini, ancien vainqueur de l’Euroligue avec le Maccabi Tel Aviv ou encore Chris Johnson, plus de 100 matchs NBA au compteur, vu à son avantage avec la JL Bourg ou Gravelines.
Bref, du lourd et du copieux, sur lequel il faudra défendre. Hélas pour Cholet, il faudra y parvenir sans l’intensité habituellement déployée dans ce domaine par l’ailier Vafessa Fofana, à nouveau contrôlé positif au Covid et resté à Cholet.
Un résultat semble pourtant déjà impératif, car ce n’est vraisemblablement pas à Athènes, le 17 novembre prochain, que Cholet pourra réussir un coup à l’extérieur.
Source Ouest France
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