- Une ÉNORME victoire pour Trump et Bibi Netanyahu
- Les ministres des Affaires étrangères d'Israël et des Emirats arabes unis s'entretiennent par téléphone
- Les EAU convoquent un diplomate iranien après les propos du président d'Iran
- Le Premier ministre israélien s'attend à ce que davantage de pays arabes suivent l'exemple des EAU
- Les USA préviennent : “une normalisation diplomatique entre Israël et l’Arabie Saoudite est inévitable”
- L’État hébreu espère nouer des relations avec Bahreïn et le Soudan
- Le Maroc, « prochain pays arabe » à normaliser ses relations avec Israël, selon The Washington Post
-Nouakchott (Mauritanie) se dit favorable à l'accord de Paix
- Le Liban doit résoudre ses problèmes avec Israël avant de pouvoir conclure un accord de paix
- Liban-Israël: des avancées sur le tracé des frontières
-Macron et Abbas ont discuté de l’accord israélo-émirati fraîchement conclu
- L’accord Israël-Émirats va «tuer» la solution à deux États, disent les Palestiniens
- Le FDLP manifeste contre l'accord entre Israël et les Emirats arabes unis
-«Un coup direct à la cause»: l’OLP réagit à l’accord
- L’ambassade des Emirats arabes unis en Libye incendiée
-Ankara dénonce une trahison de la Cause palestinienne par Abou Dabi
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Une ÉNORME victoire pour Trump et Bibi Netanyahu
Le fait que l’accord historique entre Israël et les Émirats arabes unis ait été annoncé à Washington montre à quel point il s’agit plus de consolider la campagne électorale effondrée de Trump et d’améliorer l’image de Netanyahu, qui fait face à des accusations criminelles en Israël, que d’apporter la paix au Moyen-Orient.
Le communiqué conjoint publié par Israël, les États-Unis et les Émirats arabes unis est clair à ce sujet. Et Netanyahu a tenu à souligner qu'il avait seulement accepté de «retarder» l'annexion de la Judée Samarie et qu'il «ne renoncerait jamais [aux] droits [des Israéliens] sur [leur] terre». «Il n'y a aucun changement dans mon plan d'étendre la souveraineté, notre souveraineté en Judée et Samarie, en pleine coordination avec les États-Unis».
L'accord rend public et officialise ce qui se tramait entre Israël et les Émirats depuis longtemps. Les deux pays coopéraient secrètement depuis des années en matière de sécurité.
En annonçant le pacte entre les Émirats arabes unis et Israël, Trump a déclaré que s'il remportait les élections, il y aurait un nouvel accord avec l'Iran dans les 30 jours.
Les ministres des Affaires étrangères d'Israël et des Emirats arabes unis s'entretiennent par téléphone
"Les deux responsables ont décidé d'établir un canal de communication directe entre eux en amont de la signature d'un accord de normalisation entre les deux pays", a précisé le ministère, ajoutant que les deux ministres étaient convenus de "bientôt" se rencontrer.
Un communiqué publié par le ministère émirati des Affaires étrangères annonce quant à lui qu'un service téléphonique serait inauguré entre Israël et les EAU et permettrait d'appeler directement des lignes fixes et mobiles.
Les EAU convoquent un diplomate iranien après les propos du président d'Iran
Le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale des Emirats arabes unis (EAU) a convoqué dimanche un haut diplomate de l'ambassade d'Iran à Abou Dhabi en raison des propos tenus par le président iranien sur l'accord de paix entre Israël et les EAU.
Le chargé d'affaires iranien a été convoqué au ministère, et Khalifa Shaheen Al Marri, vice-ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale des EAU en charge des affaires politiques, lui a remis une note protestant vivement contre les "menaces contenues dans le discours du président iranien Hassan Rohani au sujet des décisions souveraines des EAU", selon l'agence de presse officielle WAM.
Le ministère a jugé ce discours "inacceptable et incendiaire", affirmant qu'il risquait d'avoir "de graves implications pour la sécurité et la stabilité dans la région du Golfe".
Compte tenu des attaques jadis commises contre des missions diplomatiques étrangères en Iran, la note a rappelé à l'Iran qu'il était de sa responsabilité de protéger la mission des EAU et ses diplomates à Téhéran, conformément à la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques.
Les EAU ont affirmé leur rejet absolu du "langage incendiaires employé par les autorités iraniennes" après l'accord de paix conclu entre les EAU, Israël et les Etats-Unis, considérant qu'il s'agissait d'une "ingérence dans les affaires intérieures et d'une atteinte à la souveraineté" des EAU.
Le président iranien Hassan Rohani a condamné samedi la décision des EAU d'établir des relations diplomatiques avec Israël, la qualifiant de "trahison de la cause palestinienne", a rapporté l'agence de presse Tasnim.
Le Premier ministre israélien s'attend à ce que davantage de pays arabes suivent l'exemple des EAU
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a déclaré dimanche qu'il s'attendait à ce que "d'autres pays" normalisent leurs relations avec Israël après l'annonce la semaine dernière d'un accord passé avec les Emirats arabes unis (EAU).
Dans une déclaration vidéo publiée par son bureau, M. Netanyahou a indiqué que l'accord annoncé jeudi dernier représentait un "changement historique, qui ferait également progresser la paix avec le monde arabe".
Il a ajouté que l'accord finirait également par "faciliter un accord de paix avec les Palestiniens".
La normalisation des relations entre Israël et les pays arabes est un élément clé de la doctrine de "paix pour la paix" de M. Netanyahu. Cette doctrine permet à Israël de signer des accords de paix avec le monde arabe indépendamment des pourparlers de paix avec les Palestiniens, pourparlers qui stagnent depuis longtemps déjà dans une impasse.
"En vertu de cette doctrine, Israël n'est tenu de se retirer d'aucun territoire", a déclaré M. Netanyahu dans son communiqué, se référant au plateau du Golan, à la Judée Samarie et à la bande de Gaza, des territoires dont Israël s'est emparé lors de la Guerre des Six Jours en 1967.
Avec l'accord Israël-EAU, Israël établit pour la première fois des premières relations diplomatiques avec un pays du Golfe. Les EAU sont désormais le troisième pays arabe à entretenir des relations officielles avec Israël.
Les USA préviennent : “une normalisation diplomatique entre Israël et l’Arabie Saoudite est inévitable”
La normalisation des relations diplomatiques entre Israël et le Monde Arabe n’est désormais plus une chimère. Elle est en train de se réaliser sous nos yeux et pourrait s’accélérer dans les jours, mois ou années qui viennent. C’est du moins l’avis de Jared Kushner, beau-fils de Donald Trump et conseiller spécial du président américain sur le Moyen-Orient.
En effet, trois jours après la normalisation des relations diplomatiques entre Israël et les Emirats Arabes Unis survenu ce 13 août, Kushner, un des grands artisans de cet accord, ne cache plus son optimisme et estime qu’une normalisation des relations diplomatiques entre Israël et l’Arabie Saoudite est désormais “inévitable”.
“Je pense que d’autres pays sont intéressés par une normalisation et au moment où cela progresse, je pense vraiment qu’il est inévitable que l’Arabie Saoudite et Israël arrivent à une pleine normalisation et qu’ils puissent accomplir plein de bonnes choses ensemble”, a-t-il déclaré dans une interview accordée à la chaîne américaine, CNBC.
Dans l’interview, l’émissaire de Trump au Moyen-Orient n’a pas manqué de souligner l’immense admiration que les jeunes saoudiens vouent à l’Etat d’Israël. Sur ce, il dira : “ils voient Israël presque comme le Silicon Valley du Moyen-Orient et ils veulent être connectés à ce pays en tant que partenaire commercial, technologique et sécuritaire”, dit Kushner.
Une normalisation des relations diplomatiques entre Israël et l’Arabie Saoudite ne devrait en aucun cas surprendre. En effet, ces dernières années, les deux pays entretiennent secrètement des échanges sur plusieurs sujets, notamment sur la question iranienne. Et depuis quelques années, plusieurs personnalités saoudiennes ont été récompensées par des organisations juives pour avoir ouvertement dénoncé l’antisémitisme.
Ainsi, le saoudien Sheikh Mohamed Al-Issa, secrétaire général de la Ligue Islamique Mondiale, a reçu le 9 juin 2020, le prix 2020 de lutte contre l’antisémitisme décerné par le Mouvement de lutte contre la haine des Juifs et mi-février 2020, il a été révélé, de source sûre, que les plus grandes organisations juives américaines se sont rendues en Arabie Saoudite, une première depuis 1993.
L’État hébreu espère nouer des relations avec Bahreïn et le Soudan
Benyamin Nétanyahu espère un effet domino diplomatique. Des pays, qui hésitaient à briser un tabou en nouant des relations diplomatiques avec Israël, devraient suivre l’exemple des Émirats arabes unis. Parmi ces États figurent Bahreïn, dans le Golfe, et le Soudan, en Afrique, un État à majorité musulmane. Pour le moment toutefois, l’Arabie saoudite, l’objectif le plus important de l’offensive de charme lancée par le premier ministre israélien, résiste encore. Mais signe encourageant, Riyad s’est abstenu de dénoncer l’accord entre les Émirats et l’État hébreu.
Dans la réalisation de ce puzzle, Yossi Cohen, le patron du Mossad, joue un rôle d’éminence grise et de superdiplomate. Il effectue régulièrement de discrets voyages dans le Golfe. À chaque rencontre, il propose de nouer des alliances, de développer une coopération militaire et dans le renseignement contre l’Iran, l’ennemi commun.
Le Maroc, « prochain pays arabe » à normaliser ses relations avec Israël, selon The Washington Post
Le Maroc pourrait s’inscrire dans la lignée des Emirats Arabes Unis en entamant un nouveau dialogue diplomatique avec Israël, rapporte The Washington Post le 14 août dernier.
Lors d’un entretien téléphonique avec un groupe de journalistes, Jared Kushner, conseiller principal et gendre du président américain Donald Trump, a décrit les échanges diplomatiques au cours des six dernières semaines qui ont précédé la conclusion de l’accord de normalisation des relations entre les Emirats Arabes Unis et Israël, rapporte le média américain.
Kushner a ainsi déclaré que « le pacte EAU-Israël était un «brise-glace» qui, espérait-il, serait suivi de mesures similaires par d’autres pays arabes ».
Considéré également comme « l’homme de référence » de Trump au Moyen-Orient, il n’a pas précisé quels pays arabes pourraient être les prochains candidats, mais « les responsables du département d’État ont déclaré que les perspectives probables incluent Oman, Bahreïn et le Maroc ».
Dans une déclaration relayée par l’agence de presse du pays, le ministère mauritanien des Affaires étrangères, loue "la sagesse et le bon sens des dirigeants émiratis, qui ont consenti de grands sacrifices et d'immenses services au profit des causes arabes, en particulier la cause palestinienne".
Dans cette dépêche de l'Agence mauritanienne d'information (AMI), Nouakchott "réaffirme que les Émirats arabes unis jouissent d’une souveraineté absolue et d’une indépendance totale dans la conduite de leurs relations et dans l’appréciation de leurs positions conformément à leurs intérêts nationaux, aux intérêts des arabes et des musulmans et à leurs justes causes".
La Mauritanie, explique sa diplomatie, réitère sa "confiance absolue dans la direction des Emirats arabes unis frères et dans leur prise en compte, dans toute position, des intérêts de la nation arabe et du peuple palestinien qui endurent des souffrances sous l’occupation et la colonisation israéliennes".
"Nous sommes certains qu’avec la sagesse et le sens de discernement dont ils jouissent, toutes les mesures et garanties seront prises pour restaurer les droits des Palestiniens et établir leur Etat indépendant avec comme capitale El Qods Acharif.”
Il convient de rappeler Mauritanie avait ouvert une mission diplomatique à Tel-Aviv en mai 1996 en indiquant que le pays souhaitait normaliser totalement ses relations avec Israël.
En octobre 1999, la Mauritanie était devenue le troisième pays arabe (après l'Egypte et la Jordanie) à avoir établi des relations diplomatiques complètes avec Israël.
Le Liban doit résoudre ses problèmes avec Israël avant de pouvoir conclure un accord de paix
Le président libanais Michel Aoun a déclaré que le Liban avait des problèmes avec Israël qui devaient être résolus avant de pouvoir envisager un accord de paix entre les deux pays, indique ce dimanche un communiqué de la présidence libanaise.
M. Aoun a tenu ces propos lors d'un entretien avec la chaîne d'information française BFM TV, au cours duquel on lui a demandé si le Liban pourrait suivre l'exemple des Emirats arabes unis (EAU) et conclure à son tour un accord de paix avec l'Etat hébreu.
Israël occupe toujours des territoires libanais et les deux pays doivent s'accorder sur la démarcation des frontières, a-t-il noté.
Le Liban et Israël sont depuis longtemps en désaccord sur le tracé des frontières à l'est de la Méditerranée. Les tensions se sont accentuées entre les deux Etats au cours de la dernière décennie avec la découverte de gaz naturel dans cette région.
En réponse à l'accord de paix controversé entre les EAU et Israël, M. Aoun a rappelé que les EAU sont un pays indépendant qui dispose du droit de faire ce qui lui semble bon.
L'accord de paix entre les EAU et l'Etat hébreu est condamné par les partisans du Hezbollah, parti terroriste chiite du Liban, qui est en guerre avec Israël depuis des décennies.
Liban-Israël: des avancées sur le tracé des frontières
Ces pourparlers se déroulent d’une manière indirecte à travers une médiation américaine, conduite par le secrétaire d’État adjoint pour les Affaires politiques, David Hale, arrivé à Beyrouth jeudi soir. Sur ce dossier, les enjeux sont importants car le litige entre le Liban et Israël porte essentiellement sur une zone maritime riche en hydrocarbures.
Un des objectifs de la visite de David Hale à Beyrouth était notamment de finaliser les détails d’un accord pour régler ce contentieux. Israël aurait fait des concessions au niveau du tracé terrestre et, en contrepartie, le Liban aurait revu à la baisse ses exigences en mer.
Autre point, Michel Aoun a aussi évité de critiquer la normalisation des relations entre les Émirats arabes unis et Israël, contrairement à son allié le chef du Hezbollah. « C'est une trahison de Jérusalem et du peuple palestinien. C'est un coup de couteau dans le dos », avait réagi vendredi Hassan Nasrallah.
Macron et Abbas ont discuté de l’accord israélo-émirati fraîchement conclu
L’accord israélo-émirati a été au centre d’un entretien téléphonique entre Emmanuel Macron et le Président palestinien, Mahmoud Abbas, qui a eu lieu ce dimanche 16 août, rapporte l'agence de presse Wafa. À l’issue de la discussion, le Président français a fait part de sa détermination d’«œuvrer pour la paix au Proche-Orient».
Emmanuel Macron s'est entretenu par téléphone avec le Président palestinien, Mahmoud Abbas, pour discuter de l'accord récemment conclu entre Israël et les Émirats arabes unis, relate l'agence de presse Wafa. Lors de la conversation, le Président français a notamment déclaré que la France se félicitait de la déclaration trilatérale qui contribuerait à faire avancer le processus de paix dans la région, indique l'agence.
Le dirigeant palestinien, quant à lui, a réaffirmé son attachement à des négociations fondées sur le droit international.
«Ni les Émirats arabes unis, ni tout autre pays n'ont le droit de parler au nom du peuple palestinien, et dans le cas où un autre pays arabe prendrait une mesure pareille, les Palestiniens adopteront la même position que nous avons adoptée à l'égard des Émirats arabes unis. Nous n'accepterons pas que la question palestinienne serve de prétexte pour la normalisation (des relations avec Israël - ndlr)», a déclaré lors de l'entretien Mahmoud Abbas, cité par l’agence.
Emmanuel Macron a par ailleurs souligné la nécessité de parvenir à une solution politique qui soit conforme à la décision de deux États et au droit international, relate l’agence. En discutant avec Abbas, il a également ajouté qu'il avait déjà parlé au Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, du plan d'annexion ainsi que de la position de la France, qui la rejette.
Suite à la conversation avec le Président palestinien, le chef de l’État français a exprimé sur Twitter sa détermination «à œuvrer pour la paix au Proche-Orient».
L’accord Israël-Émirats va «tuer» la solution à deux États, disent les Palestiniens
De l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas, au pouvoir en Judée Samarie, aux terroristes islamistes du Hamas, contrôlant la bande de Gaza, la classe politique palestinienne a fustigé l’accord de normalisation des relations entre Israël et les Émirats arabes unis, jugé historique par le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahu.
Selon les Palestiniens, cet accord, réalisé sous le parrainage de Washington, anéantit la solution à deux États, c’est-à-dire une future Palestine viable aux côtés de l’État hébreu. Une résolution du conflit israélo-palestinien est considérée par beaucoup comme un préalable à la paix entre Israël et le monde arabe, et musulman.
« Je crois sincèrement que (cet accord) va tuer la solution à deux États et vous savez pourquoi ? Parce que pourquoi Nétanyahu discuterait même de solution à deux États s’il pense que les pays arabes vont faire la file pour faire la paix avec lui », a déclaré le négociateur en chef des Palestiniens, Saëb Erekat, lors d’une visioconférence avec des journalistes.
« Des gens comme Nétanyahu et des extrémistes en Israël pensent donc que la solution à deux États n’est plus sur la table, et des extrémistes dans mon propre camp me disent : “nous te l’avions dit depuis le tout début, la solution à deux États n’est pas sur la table », a ajouté M. Erekat.
Résultat, « cela renforce les extrémistes israéliens […] et les extrémistes de notre côté », a-t-il poursuivi, qualifiant l’accord de « tentative désespérée » des États-Unis de sauver le plan Trump pour le Proche-Orient.
Ce plan prévoyait la normalisation des relations entre Israël et des pays du Golfe, ainsi que l’annexion par Israël de pans de la Judée Samarie.
Les Palestiniens ont appelé à l’organisation de réunions d’urgence de la Ligue arabe et de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) pour dénoncer l’accord, mais n’ont eu aucun retour jusqu’à présent, selon M. Erekat.
Il a ajouté avoir écrit à l’Arabie saoudite et Bahreïn pour leur demander de faire pression sur les Émirats pour annuler l’accord.
« J’ai reçu une réponse du ministre saoudien des Affaires étrangères m’assurant de nouveau que la position de l’Arabie saoudite est en faveur d’un accord de paix complet et pour la solution à deux États » tandis que Bahreïn « n’a pas encore répondu ».
Le FDLP manifeste contre l'accord entre Israël et les Emirats arabes unis
Des partisans palestiniens du Front démocratique pour la libération de la Palestine (FDLP) brûlent des photos du prince héritier d'Abou Dhabi, le cheikh Mohammed bin Zayed Al Nahyan, du président américain Donald Trump et du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lors d'une manifestation à Gaza contre l'accord entre l'Etat hébreu et les Emirats arabes unis.
L’ambassade des Emirats arabes unis en Libye incendiée
Des habitants de Tripoli, la capitale de la Libye, ont incendié l’ambassade des Émirats arabes unis pour protester contre la décision d’Abdu Dhabi de normaliser les relations avec Israël.
Des photos ont été diffusées sur les réseaux sociaux de l’ambassade après l’extinction de l’incendie, a rapporté le site Web arabi21.
L’accord a été annoncé jeudi. Le président américain Donald Trump, qui a apparemment aidé à négocier l’accord, a tenté de le décrire comme une avancée majeure.
Ankara dénonce une trahison de la Cause palestinienne par Abou Dabi
Le ministère turc des Affaires étrangères a publié un communiqué relatif à l’annonce, jeudi soir, d’un accord de normalisation entre Abou Dabi et Tel Aviv.
Ankara a d’abord qualifié de « juste » l’opposition forte et commune du peuple et des autorités palestiniennes à cet accord.
Pour la Turquie, cette initiative des EAU a pour vocation de faire disparaitre le Plan de Paix Arabe de 2002, préparé par la Ligue Arabe et soutenu par l’Organisation de la Coopération Islamique.
Ankara a également critiqué la volonté de faire croire que cet accord entre Abou Dabi et Tel Aviv « est un soutien à la Cause palestinienne ».
« En faisant des calculs secrets sur le plan américain [pour la Palestine], qui n’a aucune valeur et qui est mort-né, les Émirats Arabes Unis ont ignoré la volonté de la Palestine.
Les dirigeants des EAU n’ont absolument pas le droit de mener des négociations avec Israël au sujet de la Palestine, sans le consentement du peuple et des autorités palestiniennes, et de faire des concessions en ce sens », a dénoncé le ministère turc.
Et de conclure : « Le comportement hypocrite des Émirats Arabes Unis, qui ont trahi la Cause palestinienne pour leurs propres intérêts étroits, ne sera jamais pardonné par l’Histoire et les consciences des peuples de la région. »
Source Le Journal de Montreal & Xinhuanet & French China & French China & Le Courrier du Soir & Le 360 & Koide9enisrael & French People Daily & MSN & Sputnik News & La Presse & Boursorama & Actualite Cameroun & Armenie News & Koide9enisrael
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