Dans un article du 17 juillet 2020, le quotidien The Times of Israel évoque le cas d’un médecin travaillant au Sheba Medical Center, le plus grand hôpital d’Israël à Ramat Gan. L’homme aurait une première fois contracté le coronavirus SARS-CoV-2 en avril 2020.
Or, ce dernier a reçu un diagnostic négatif en mai et en juin avant d’être à nouveau positif au mois de juillet ! Ceci correspond à l’annonce de chercheurs de l’Université de Tel Aviv du 2 juillet 2020. Ils avaient en effet affirmé que toutes les personnes atteintes par le coronavirus avaient des anticorps pendant au moins deux mois.
Le quotidien cite un rapport de la chaîne Channel 13, qui a relayé l’information en premier. Le médecin aurait été infecté une première fois lors de l’épidémie initiale, avant de guérir et de contracter à nouveau le virus après être entré en contact avec un autre porteur.
Par ailleurs, la chaîne a mentionné qu’il s’agirait du deuxième cas de ce type dans le même hôpital. En effet, un autre patient s’est remis du coronavirus avant d’être à nouveau admis pour une pneumonie.
Les anticorps et l’immunité des patients guéris est une source d’incertitude. Plusieurs rapports ont évoqué la possibilité que des individus puissent être rapidement infectés à nouveau peu après leur guérison. Toutefois, les critiques mentionnaient de possibles problèmes de test.
Par ailleurs, il semblerait que certains patients fabriquent des anticorps et d’autres non.
Le quotidien israélien évoque le cas de deux membres du personnel d’un autre centre médical. Ceux-ci, désormais guéris, avaient contracté le virus mais n’avaient pas d’anticorps.
Or, puisque les anticorps protègent d’une éventuelle réinfection, cela signifie que ces personnes ne sont pas immunisées.
Une étude britannique pré-publiée sur la plateforme medRxiv le 9 juin 2020 avait tenté de définir le taux de patients Covid-19 non immunisés. Selon les résultats, entre 2 et 8,5 % des patients infectés ne développeraient aucun anticorps !
L’étude indiquait que la production d’anticorps semble proportionnelle à l’intensité des symptômes. Autrement dit, les patients ayant développé une infection sévère auraient davantage de chances d’avoir développé des anticorps.
Fin février 2020, nous évoquions pour la première fois le cas d’une personne infectée deux fois par le SARS-CoV-2 au Japon.
La patiente avait contracté le virus deux fois à seulement un mois d’intervalle ! À cette époque, les autorités sanitaires japonaises évoquaient déjà la nécessité d’une surveillance des patients guéris.
Source SciencePost
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