Les infirmières ont entamé une grève lundi, après que les pourparlers entre le syndicat des infirmières et le ministère israélien des Finances n'aient pas permis à parvenir à un accord sur les revendications syndicales d'augmentation des salaires dans le contexte de la crise du coronavirus.
Les pourparlers entre les deux parties se sont effondrés du jour au lendemain, après que le ministère des Finances et le syndicat des infirmières aient organisé dimanche des négociations marathon dans le but de parvenir à un accord afin d'éviter une grève.
Le syndicat a longtemps fait pression sur le ministère des Finances pour augmenter le salaire des infirmières et modifier les conditions de leur service - des changements qui, selon le syndicat des infirmières, sont encore plus importants à la lumière de la charge de travail accrue depuis le début de la pandémie de coronavirus.
La grève, ont déclaré les organisateurs, se poursuivra, sans date de fin. Il couvrira tous les établissements de santé à travers le pays, y compris les hôpitaux et les cliniques, qui fonctionnent comme lors de Shabbat (service minimum).
Cependant, les services de coronavirus et d'oncologie fonctionneront normalement.
La chef du syndicat, Ilana Cohen, a blâmé le ministère des Finances pour la grève, affirmant que le fait de ne pas modifier les conditions de service des infirmières met en danger les patients.
«Assez d'excuses et assez de discussions - ils doivent donner une solution immédiate aujourd'hui et cesser d'ignorer les infirmières. Nous ne pouvons pas laisser le système de santé tomber en déclin. »
Le ministère des Finances a eu une année entière pour mettre fin à la crise avec les infirmières.
S'ils plaçaient la vie humaine en tête de leur liste de priorités, ils agiraient alors de manière responsable et mettraient en œuvre les centaines de changements nécessaires pour les infirmières dans les hôpitaux et les cliniques, nous aurions été mieux préparés à faire face à la pandémie, notamment en étant mieux préparés aux tests épidémiologiques. "
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