mercredi 4 mars 2020

Le National Museum of American Jewish History de Philadephie dépose son bilan !


Le National Museum of American Jewish History à Philadelphie a demandé à être placé sous la protection du chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites (l’équivalent du dépôt de bilan en France), étant incapable d’assumer sa dette de 30 millions de dollars.......Détails........


« Notre musée, depuis son ouverture a accumulé plus de 30 millions de dollars de dette, et c’est un poids dont nous voulons nous débarrasser », a déclaré Phil Darivoff, président du conseil d’administration du musée. 
« Cela a une incidence sur la façon dont les donateurs nous perçoivent. Cela a une incidence sur notre avenir. C’est un fardeau trop lourd pour nous. »
Le musée est placé sous la protection des tribunaux, ce qui empêche les créanciers de recouvrer judiciairement leur créance, tout en négociant un plan financier.
Le National Museum of American Jewish History, installé dans un bâtiment qu’il partageait avec la Congrégation Mikveh Israël, a déménagé en 2010 dans un bâtiment de six étages dans l’Independance Mall, une section de l’Indépendance National Historical Park. 
Le projet a coûté 150 millions d’euros expliquant les difficultés actuelles.
Deux ans après son ouverture, le journal The Inquirer a rapporté que le nombre de visiteurs diminuait considérablement et que les prévisions initiales du musée étaient erronées. 
En 2017, le musée a annoncé devoir supprimer 18 postes.
Phil Darivoff a été néanmoins affirmé ne pas regretter le déménagement du musée, soutenant qu’il était impossible de raconter l’histoire des juifs en Amérique dans un petit espace. 
« Raconter l’histoire est au cœur du peuple juif. Notre Bible est, en fait, un récit de l’histoire du peuple juif. Et nous restons ensemble en tant que communauté en racontant cette histoire. »
Le National Museum of American Jewish History est un musée affilié à la Smithsonian, fondé en 1976. 
Ses collections comptent environ 20 000 objets, de la période coloniale à nos jours. Il dépend en grande partie des fonds privés.

Source Le journal des arts
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