Avec l'appoint des autres composantes de la droite, le chef du gouvernement pourrait compter sur 59 élus, soit deux de moins que la majorité absolue.
Benny Gantz a jusqu'ici exclu toute cohabitation avec le Premier ministre sortant en raison de sa mise en examen pour corruption, annoncée en novembre, et il ne semble pas non plus en mesure de rassembler une opposition idéologiquement très divisée, qui va de l'ultranationaliste Avigdor Lieberman aux partis arabes israéliens.
Benjamin Netanyahu avait revendiqué lundi soir une victoire éclatante, ce qui lui vaut mercredi les railleries de certains commentateurs.
"La plupart des citoyens israéliens ont dit sans équivoque: tout sauf Bibi", a tweeté Attila Somfalvi, présentateur de Ynet TV, qui soupçonne le Premier ministre de chercher "à entraîner le pays vers de nouvelles élections".
Certains, y compris au sein du Likoud, invitent le chef du gouvernement à s'effacer pour assurer sa défense.
Son procès doit s'ouvrir le 17 mars mais rien ne l'oblige à renoncer à ses fonctions.
Selon la presse, les élus de Bleu et Blanc ont l'intention de présenter un projet de loi pour interdire à quiconque a été mis en examen de former un gouvernement.
La Liste unifiée, parti représentant la minorité arabe qui a obtenu 15 sièges à la Knesset, selon les projections, se dit prête à soutenir l'initiative.
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