« Je suis très fière d’être la première championne d’Israël à parvenir à atteindre un podium aux Jeux d’hiver, » souligne-t-elle. « C’est un sentiment tellement fort de pouvoir représenter le pays de cette manière. »
Née à Budapest dans une famille juive, Noa a suivi les traces de son papa Peter qui lui aussi a défendu les couleurs de la Hongrie avant d’obtenir la citoyenneté israélienne et de devenir coach.
« Au début, je pensais que ce serait difficile de me sentir israélienne, reconnaît Noa. Mais quand je me suis rendue en Israël, je me suis vraiment sentie comme chez moi. »
Basée en Autriche pendant l’hiver
Si Noa prévoit de passer plusieurs semaines en Israël pour s’entraîner physiquement au centre olympique cet été, c’est en Autriche qu’elle passe une grande partie de l’hiver.
« Je m’entraîne et j’étudie au centre d’entraînement de Waidhofen en Basse Autriche. C’est une structure qui me permet de concilier le ski et les études », explique-t-elle.
Elle partage d’ailleurs l’entrainement avec ses deux frères aînés Benjamin et Barnabas qui avait participé aux Jeux Olympiques de la Jeunesse de Lillehammer où il avait pris la 7e place en slalom.
Une grande surprise en Combiné
Aux Diablerets, lors de ces JOJ, Noa a pu faire preuve de belles qualités de vitesse lors du Super G et elle s’est étonnée elle-même en slalom. « C’était une vraie surprise d’être aussi sur le podium en combiné parce qu’en slalom soit je réussis soit je fais beaucoup de fautes ».
Avec ces deux médailles, Noa était ravi d’avoir ouvert la voie au ski alpin dans un pays où la tradition sportive se tourne davantage vers le basket ou le football. Mais Peter, le papa ravi avait un autre rêve : « J’aimerais que mes trois enfants puissent participer ensemble aux Jeux Olympiques ».
Qui sait ? Peut-être qu’au pays de la terre promise, les rêves peuvent devenir réalité.
Source Olympics & Koide9enisrael
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