Ainsi, il avait pu échapper aux persécutions, mais cette entrée tragique dans le monde avait laissé des traces douloureuses en lui, ainsi que devait le révéler son autobiographie, Mémoires à contre-vent (La Différence, 2012).
Sa curiosité insatiable et son immense culture le prédestinaient à être un remarquable témoin de son temps.
Un de ses films retraçait l’esthétique nazie (L’Art du IIIe Reich, enquête également parue sous forme d’album, chez Abrams).
Mais c’était surtout aux artistes proches de sa sensibilité qu’il s’intéressait et notamment à la grande architecte abstraite et novatrice irlandaise Eileen Gray (1878-1976), dont il avait minutieusement analysé les principes créatifs dans une monographie (publiée par Adam Biro, puis par La Différence, en 2012).
Source Le Monde
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