dimanche 7 juillet 2019

Washington, Tel Aviv et Londres préparent-ils des bombardements contre l'Iran ?


Israël se préparerait à des activités militaires contre l'Iran. La presse israélienne évoque des projets de raids communs au-dessus de la Syrie et de l'Iran avec des chasseurs-bombardiers de 5e génération F-35 de l'aviation américaine, israélienne et britannique.......Décryptage........



Les avions d'Israël, des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne s'entraînent actuellement à interagir en conditions de guerre, écrit le quotidien Nezavissimaïa gazeta. 
Le Pentagone a projeté 12 F-22 sur sa base d'Al Oudeid au Qatar. Jérusalem a accusé les militaires russes d'utiliser des moyens de guerre électronique empêchant la navigation aérienne dans la région. 
Damas se dit «totalement prêt» à utiliser le système antiaérien S-300 fourni par la Russie fin 2018. Moscou ne nie pas l'éventualité de livrer des S-400 à Téhéran. Pendant la Conférence pour la sécurité nationale, les problèmes régionaux et internationaux à Herzlia (Israël), le chef de la diplomatie israélienne Israel Katz a déclaré que «l'Iran pourrait lancer une guerre contre les pays du Golfe et Israël», et qu'il fallait «se tenir prêt à engager des actions préventives».
«Nous devons être préparés à cela, c'est pourquoi l’État hébreu continue de renforcer sa puissance militaire au cas où il devrait réagir à des scénarios où l'escalade serait inévitable.»
Interrogé par la radio israélienne TSAHAL, Israel Katz a promis que l’État hébreu ne permettrait pas à l'Iran de créer l'arme nucléaire, même s'il devait «agir seul». 
La veille, pendant la même conférence, la menace iranienne pour la région avait été évoquée par le directeur du Mossad, Yossi Cohen.
Israël ne jette pas l'éponge
La politique israélienne vis-à-vis de l'Iran reste inchangée et ne prévoit pas de compromis. Le sérieux des intentions des autorités israéliennes de combattre résolument l'Iran ne fait aucun doute.
D'autant que le quotidien israélien Haaretz, se référant à des sources militaires, parle de vols opérationnels communs de F-35 israéliens, américains et britanniques au-dessus des territoires de l'Irak et de la Syrie ces derniers temps. 
Il est connu que tous les pays achetant les chasseurs-bombardiers américains de 5e génération F-35 sont automatiquement inclus au Programme de combat commun pour leur utilisation. 
Les systèmes électroniques de tous les avions de ce type prévoient la possibilité d'être intégrés dans un système de contrôle commun.
Six chasseurs F-35B de l'armée de l'air britannique sont arrivés en mai à Chypre, à la base d'Akrotiri. 
Ils opèrent dans le cadre de l'opération Lightning Dawn. Selon les affirmations du ministère britannique de la Défense, les F-35 britanniques ont déjà réalisé 95 vols d'un total de 225 heures. 
Les chasseurs-bombardiers israéliens de 5e génération agissent depuis leurs aérodromes, et ceux des USA sont déployés à la base américaine aux Émirats arabes unis.
La projection de 12 chasseurs furtifs F-22 à la base d'Al Oudeid au Qatar a été rapportée par la presse américaine la semaine dernière. 
Ces avions munis de munitions air-air sont rapides, très manœuvrables, et ont pour mission de couvrir les actions de l'aviation d'attaque. Les chasseurs polyvalents F-35 embarquent des missiles air-sol et remplissent de facto les fonctions de bombardiers tactiques. 
Combinés avec les F-22 via le système de contrôle unifié, ils représentent une force redoutable.
Le ministère israélien de la Défense indique que les avions de 5e génération restent invisibles aux S-300 syriens. Damas déclare qu'il n'utilise intentionnellement pas ce système.
La semaine dernière, les militaires israéliens ont rapporté des problèmes survenus avec la navigation des avions militaires et civils (perturbations dans le fonctionnement du GPS). 
De telles perturbations ont été remarquées dans le ciel turc et chypriote. Les représentants du Tsahal ont supposé que cela pouvait être dû au branchement des moyens de guerre électronique de l'aviation russe déployée à la base de Hmeimim. 
Les autorités russes nient ces allégations.
Téhéran ne resterait pas les bras croisés et se prépare à se défendre. On notera également que la récente déclaration de Washington concernant des cyberattaques réussies contre le système de contrôle de missiles de l'Iran n'a pas été confirmée ni démentie par Téhéran. 
La déclaration du représentant russe pendant le forum Armée 2019 sur la disposition à examiner la requête iranienne d'acheter des S-400, si elle était soumise, n'est pas non plus passée inaperçue.

Source Sputnik News
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