La part réservée au Liban est de 6,325 milliards de dollars.
Les conditions politiques associées à ce plan n’ont pas encore été divulguées, mais le gouvernement libanais a d’ores et déjà dénoncé le projet d’implantation des réfugiés palestiniens au Liban, dont le nombre est estimé à 175 000 selon le recensement officiel de 2017 et à 470 000 selon l'Unrwa.
Les financements promis au Liban sont répartis sur deux phases. La première, dont la mise en œuvre s'échelonne sur quatre ans, comprend une subvention de 200 millions de dollars pour « soutenir l'intégration commerciale régionale » afin « de réduire significativement les coûts des activités commerciales dans la région ».
Le plan prévoit également d'étendre le programme de l'Overseas Private Investment Corporation (OPIC) – l'institution de financement du développement du gouvernement des États-Unis, qui soutient les petites et moyennes entreprises dans la région.
« L'OPIC pourrait étendre ses facilités de garantie pour les prêts en direction des PME au Liban », indique le plan, qui prévoit le déblocage de 135 millions de dollars de prêts dans ce cadre.
Pour la deuxième phase, le plus gros investissement prévu concerne les “couloirs routiers” du Liban.
Le plan Kushner prévoit de débloquer trois milliards de dollars – 2,25 milliards en prêts et 750 millions en fonds privés – pour « réparer et améliorer les couloirs routiers, dont les liaisons autoroutières manquantes, principalement pour les autoroutes reliant le nord au sud et l'ouest à l'est du pays qui font partie du réseau autoroutier régional ».
Le plan prévoit six ans de travaux.
Le volet économique du plan de paix Kushner prévoit également de débloquer deux milliards de dollars – 1,5 milliard en prêts, 250 millions en subventions et 250 millions d'argent privé – pour la construction d'un réseau ferroviaire, « pour potentiellement connecter le réseau ferré au réseau régional ». Ces travaux devraient prendre huit ans.
Enfin, le plan prévoit un milliard de dollars – 750 millions en prêts et 250 millions en fonds privés – pour financer l'expansion de l'aéroport de Beyrouth et des autres aéroports libanais, de celle du port de Beyrouth et des autres ports du pays et de la modernisation des postes frontaliers.
L’intégralité du plan pourrait ne pas être divulguée avant novembre, après les élections législatives en Israël.
Source Le commerce du levant
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