Le ministre des Affaires étrangères français accueillait ses homologues à Dinard pour deux jours de réunion avec comme fil conducteur « la lutte contre les inégalités » au niveau mondial. Jean-Yves Le Drian évoque un G7 «positif» malgré des divergences sur l'Iran et Israël......Analyse........
A Dinard (Bretagne), la ville avait été bouclée pour accueillir les ministres des Affaires étrangères pour la première réunion du G7 depuis 9 mois. Un rassemblement jugé « positif » par Jean-Yves Le Drian.
Le chef de la diplomatie française a indiqué à l’issue des deux jours de réunions que le groupe était en harmonie sur l’essentiel des sujets, à l’exception de la question du conflit israélo-palestinien et de l’Iran.
« Il y a un très long communiqué très positif, très complet, il n’empêche que ce communiqué identifie quelques divergences de vue même si sur l’essentiel nous sommes en harmonie et en accord », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à Dinard (Ille-et-Vilaine).
« Nous avons voulu être totalement transparents dans le communiqué et dire que sur deux sujets en particulier - le conflit israélo-palestinien et sur l’appréciation de la méthode à suivre concernant les relations avec l’Iran - nous avons des divergences qui sont connues », a-t-il ajouté.
« Mais cela ne nous a pas empêchés sur tout le reste de nous mettre d’accord et d’avoir un communiqué commun ».
Les pays du G7 ont également mis en garde vendredi « tout acteur libyen alimentant le conflit civil » après l’ordre donné par le maréchal Khalifa Haftar, chef de l’Armée nationale libyenne (ANL), à ses troupes de marcher sur la capitale Tripoli, où siège le gouvernement reconnu par la communauté internationale.
Mauvais souvenir. Le dernier sommet du G7 (Etats-Unis, France, Allemagne, Royaume-Uni, Italie, Japon et Canada), organisé au Canada en juin 2018, avait été marqué par une volte-face américaine sans précédent.
Quelques heures après l’annonce d’un communiqué commun, le président Donald Trump avait publié un tweet dans lequel il rejetait les termes de la déclaration finale obtenue après de longues tractations.
Ce pied-de-nez au cercle très fermé du G7 avait été accueilli froidement par les autres membres, au premier rang desquels la France qui avait dénoncé une forme d’« incohérence » et d’« inconsistance » et appelé à être « sérieux ». Cette année encore, la rencontre avait déjà un goût d’inachevé avant même son début.
Le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo ayant tout simplement décidé de ne pas se rendre en France, préférant envoyer à sa place son adjoint John Sullivan, et son sous-secrétaire, David Hale.
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