Le Parlement israélien a approuvé lundi en première lecture un projet de loi qui est vu par les détracteurs du Premier ministre Benjamin Netanyahu comme un moyen de le tirer d'affaire dans des enquêtes pour corruption dont il fait l'objet......Détails........
M. Netanyahu a été jusqu'à présent interrogé à six reprises par des enquêteurs de la brigade des fraudes sur deux cas présumés de corruption.
Le projet de loi, qui doit encore passer en deuxième et troisième lecture, a été présenté devant une commission préparatoire quelques heures avant son adoption.
"Deux amendements ont été intégrés dans la législation", selon le site du Parlement.
Le premier amendement permettrait au procureur général de demander à la police des éléments sur les enquêtes en cours sur le Premier ministre. Mais l'avis de la police ne peut être rendue public, selon ce texte.
"La seconde révision prévoit un an de prison pour des enquêteurs ayant fait fuiter leurs conclusions à des sources extérieures", selon le même site.
Depuis que la police a commencé à interroger M. Netanyahu en janvier, les médias israéliens se font écho régulièrement d'informations des enquêteurs ayant fuité.
Selon l'initiateur du projet de loi, David Amsalem, du parti Likoud de M. Netanyahu, cette loi ne vise qu'à protéger les droits et la réputation des suspects.
Selon le site du Parlement, lors de la réunion de la commission lundi, la députée du parti d'opposition Meretz, Tamar Zandberg, a dénoncé "un projet de loi corrompu pour protéger un Premier ministre corrompu".
Cité par le même site, Dov Khenin, un député également dans l'opposition, a indiqué qu'actuellement, le procureur général avait la possibilité de rendre les recommandations de la police publiques.
"Selon la nouvelle clause, il ne le peut plus (...)", a-t-il dénoncé, disant que cela revenait à "bâillonner" le procureur général.
Benjamin Netanyahu est impliqué dans deux enquêtes sur des cadeaux qu'il aurait indûment reçus de riches personnalités et sur un accord secret qu'il aurait voulu conclure avec un journal pour obtenir une couverture favorable.
Source La Libre
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