La ministre de la Justice Ayelet Shaked a évoqué le chapitre budgétaire concernant la fiscalité des kibboutzim et le débat qui agite la classe politique sur cette question. Les gouvernements successifs ont souvent été accusés d’effacer totalement ou partiellement les dettes fiscales des kibboutzim....
La ministre a rappelé que les kibboutzim méritent qu’on les aide car ils ont une part inoubliable dans la création de l’Etat d’Israël et sa subsistance. « Je veux aider le monde des kibboutzim même si ce ne sont pas des électeurs de Habayit Hayehoudi, car sans eux il n’y a pas d’agriculture, d’entretien d’Erets Israël et d’Etat d’Israël ».
Un kibboutz (de l’hébreu : קיבוץ, au pluriel : קיבוצים : kibboutzim ; « assemblée » ou « ensemble ») est une communauté ou un village collectiviste d’Israël développée par le mouvement sioniste d’influence socialiste. Le premier kibboutz est fondé à Degania en 1910.
Il s’agit à l’origine de communautés rurales, mais des activités industrielles ont commencé à y être développées dès les années 1940-1950.
Historiquement, les membres des kibboutzim ont été perçus comme une élite, particulièrement militante et engagée. Ainsi, dans les années 1980, les officiers issus des kibboutzim représentaient près de 25 % du corps des officiers, pour à peine 3% de la population.
Cependant le poids idéologique ou humain des kibboutzim est clairement en baisse relative depuis les années 1970, et ils ne pèsent plus que 1,8 % de la population israélienne en 2005.
Leur population ne se réduit pas vraiment (sauf entre 1990 et 1998, baisse de 7%, voir données ci-dessous), mais surtout elle ne progresse plus dans une société israélienne en développement démographique rapide.
Malgré cette baisse du poids démographique, ils représentent encore 10% de la production industrielle israélienne, 40 % de sa production agricole et 6% de son PIB en 2010.
Source Israel Valley
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