Le ministre des Affaires étrangères de la Nouvelle-Zélande, Murray McCully, a décidé cette semaine de scinder le poste d'ambassadeur à Jérusalem et Ramallah en deux postes distincts, plutôt que d'avoir un seul diplomate pour ces deux fonctions rapporte Haaretz...
C’est Jim Mc Lay, un diplomate particulièrement expérimenté, qui a été nommé par le ministère des Affaires étrangères pour représenter la Nouvelle-Zélande devant l’Autorité palestinienne.
Mc Lay, a été vice-Premier ministre de la Nouvelle-Zélande et plus récemment son ambassadeur aux Nations Unies. sera en poste à Wellington et se rendra dans la région plusieurs fois par mois pour rencontrer les dirigeants palestiniens à Ramallah, et participer à des événements relatifs au processus de paix et au conflit israélo-palestinien.
Un haut fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères israélien a exprimé sa satisfaction et affirmé qu’en ce qui concerne Jérusalem, la crise est terminée, rapporte Haaretz. "Le problème est derrière nous et nous pouvons revenir à des relations normales avec la Nouvelle-Zélande” a-t-il déclaré.
Cette décision met fin à la crise diplomatique qui ternit les relations entre Israël et la Nouvelle-Zélande depuis environ 6 mois.
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, avait refusé d’autoriser le nouvel ambassadeur de la Nouvelle-Zélande en Israël, Jonathan Curr, à présenter ses lettres de créance au président Reuven Rivlin au mois de septembre dernier, en raison de l’intention du diplomate de se faire également accréditer auprès de l'Autorité palestinienne.
La Nouvelle-Zélande n'a pas de représentation diplomatique en Israël. C’est depuis son ambassade à Ankara en Turquie que Wellington gère ses relations avec l'Etat hébreu comme il le fait avec plusieurs pays de la région.
L’ambassadeur de Nouvelle-Zélande en Turquie, John Curr, est ainsi considéré comme ambassadeur non résident en Israël et à se rend à Jérusalem tous les mois environ.
Pour tenter de résoudre le problème, Lieberman avait suggéré qu'un autre diplomate de l'ambassade de Turquie, de niveau inférieur, soit responsable des relations avec l'Autorité palestinienne. Cette proposition a eu le don d'énerver Curr, qui avait rétorqué qu'Israël n'allait pas "expliquer à son pays comment gérer sa diplomatie".
La Nouvelle-Zélande a reconnu l'État d'Israël en 1949 et entretenu des relations diplomatiques depuis cette date.
Source I24News