vendredi 27 février 2015

Bad Buzz : Nutella et ses mots interdits font polémique

 
Oupss, ça sent un peu le roussi pour Nutella en ce moment : si la célèbre pâte à tartiner est toujours très sollicitée dans nos placards, la marque traverse actuellement une période de bad buzz. En cause ? La censure appliquée par l’enseigne pour son projet « Dites-le-avec Nutella » via lequel les consommateurs peuvent personnaliser leur pot et y inscrire des messages. Oui mais voilà, certains mots ont été tout simplement bannis par la maison. Sur la liste, « obèse » mais aussi « huile de palme »ou encore « juif »...



Ca partait d’une bonne intention, enfin, en tout cas d’une intention marketing mais la campagne de personnalisation des pots lancée en ligne par Nutella (qui a fêté récemment ses 50 ans) se retrouve actuellement en mauvaise posture. L’idée de base était de rendre ludique l’appropriation de la célèbre marque de pâte à tartiner : lancé il y a peu le site Dites-le-avec Nutella incite les consommateurs à jouer les directeurs artistiques et à inscrire des messages destinés à leurs proches ou amis.
Une fois l’oeuvre accomplie les utilisateurs peuvent ensuite partager librement leur création, en image ou en GIF, sur les réseaux sociaux. Seulement voilà, pour prévenir justement le bad buzz et éviter les contenus à potentiel scandaleux, Nutella a fait en sorte d’établir une liste de mots interdits (vous avez beau les taper, vous ne pourrez jamais les valider).

Censurella

Mais l’ironie de l’affaire c’est que ladite liste se retourne désormais contre la marque et pour cause on y retrouve des termes comme « obèse », « huile de palme » ou encore « orang-outan », associés depuis toujours à l’éternelle controverse liée à la marque (qui est accusée de massacrer les orang-outan en Malaisie et en Inde pour récolter son huile de palme).

Si, et c’est un peu logique, les insultes et autres blagues à base de « cacatella » ont également été scrupuleusement proscrits, d’autres termes inattendus font également les frais de cette censure. Parmi ces derniers on trouve notamment « musulman », « juif » ou encore « lesbienne ». A cette heure, la marque n’a toujours pas réagi à la polémique.
Source be