Le 15 mars 2015, lors d’une cérémonie au Musée d’Art de Tel Aviv, le Prix Rappaport pour l’excellence en recherche biomédicale sera décerné au Professeur Hermona Soreq de l’Université Hébraïque de Jérusalem et au Dr Eran Elinav de l’Institut Weizmann des Sciences. Le Prix Rappaport de la recherche biomédicale a été créé pour promouvoir les recherches visionnaires, révolutionnaires et innovantes et les traitements qui peuvent considérablement améliorer la santé humaine...
L’approche interdisciplinaire du Professeur Hermana Soreq a fait considérablement progresser notre compréhension du rôle de l’acétylcholine sur la santé et la maladie du cerveau et d’autres organes comme le cœur. Le Prof. Soreq a élucidé la participation de l’acétylcholine dans la réponse du cerveau au stress, et la fonction que les variations génétiques individuelles jouent dans la régulation de la signalisation cholinergique, ce qui entraîne chez les personnes une sensibilité différente au stress.
Le Prof. Soreq a developpé de multiples collaborations avec de jeunes scientifiques et des cliniciens.
Au cours de sa carrière de chercheuse de plus de 35 années, le Prof Soreq a marié les domaines de la génomique, de la génétique des populations, de la biologie moléculaire, de la biomédecine et des neurosciences fondamentales et a contribué à l’accroissement des connaissances fondamentales dans le domaine de la neurobiologie, qui se sont concrétisés en applications concrètes, du laboratoire aux essais cliniques.
Le Dr Eran Elinav a concentré ses recherches sur le microbiote intestinal et sur son interaction avec l’hôte humain.
L’importance fondamentale de cet écosystème microbien complexe dans notre corps, de la naissance jusqu’à la mort, a été récemment mise en évidence dans nombreux aspects de notre physiologie et de la santé humaine, et à des troubles multifactoriels communs.
Le Dr Elinav a également montré que le microbiote intestinal est régi selon un rythme circadien.
Les humains dont les rythmes circadiens sont altérés, comme les travailleurs de nuit, perdent ce rythme, ce qui entraîne une susceptibilité à l’obésité et une intolérance au glucose. Un autre facteur découvert par le Dr Elinav est l’impact des édulcorants artificiels sur la composition et la fonction du microbiote intestinal.
Les édulcorants sont consommés par des milliards de personnes dans le monde. Leur consommation peut entraîner l’intolérance au glucose chez la souris et, dans certains sous-ensembles, chez l’homme.
Source Israel Science Info