La comédienne israélienne Orna Banaï, qui prêtait sa voix dans une publicité à la radio, a été licenciée par la société de croisière "Mano" qui l'employait, après avoir critiqué la politique israélienne dans l'opération "Bordure protectrice", rapportent les médias israéliens.
La compagnie a exprimé "soutenir le débat public, mais pas lors de période critiques", faisant référence à l'Opération "Bordure protectrice"...
Dans une interview qu'elle a accordé à l'édition locale du journal Yediot Aharonot le week-end dernier, la comédienne a entre autres critiqué la politique menée par le Premier ministre Benyamin Netanyahou et évoqué le slogan israélien "Laissez Tsahal gagner" en affirmant qu'elle n'était pas capable "d'exprimer de telles paroles".
Concernant la manifestation qui a eu lieu en fin de semaine dernière à Tel Aviv, opposant les extrémistes de droite à ceux de gauche, Banaï a ajouté "avoir honte et être inquiète de faire partie d'un peuple avec des gens comme eux".
Par ailleurs, la page Facebook de la comédienne a été inondée de messages radicaux, la qualifiant de "traîtresse", et l'invitant à quitter Israël pour s'installer à Gaza.
Orna Banaï connue pour être de sensibilité de gauche, a été cependant soutenue par le producteur de l'émission nationale du vendredi soir à laquelle elle participe, "Eretz Nehederet" ("Pays formidable", ndlr).
Moli Segev a déclaré sur sa page Facebook qu'Orna "n'a pas critiqué l'opération (justifié jusque-là) à Gaza. Orna a été horrifiée de ce qu'il se passe dans la rue et sur les réseaux sociaux qui menace de noyer la société israélienne".
A l'opposé, le rappeur israélien Yoav Eliasi, connu sous le nom de "Hatzel" ('l'ombre' en hébreu) a vu sa page Facebook se transformer en un dynamique forum de droite extrémiste.
L'artiste a récemment publié une photo de lui retouchée, tenant une paire de testicules et s'adressant au Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou en disant: "Je pense que tu as oublié quelque chose!"
Depuis sa page, Eliasi organise plusieurs groupes d'extrémistes de droite. Sous le nom d'"ombres des lions", ses supporters ont à plusieurs reprises menacé des manifestants de gauche et ont été dernièrement impliqués dans de violentes intercations.
Source I24News