Barack Obama a demandé dimanche à son allié israélien d’accepter un cessez-le-feu «immédiat et sans conditions» avec le Hamas dans la bande de Gaza, où les hostilités baissaient en intensité à l’approche de la fin du ramadan lundi. Après avoir envoyé dans la région son secrétaire d’État John Kerry tenter d’arracher un arrêt du conflit qui a débuté le 8 juillet, le président américain est personnellement monté au créneau...
Sans ambiguïté, il a, selon un communiqué de Maison-Blanche, clairement exprimé auprès du Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou «l’impératif stratégique de mettre en place un cessez-le-feu humanitaire immédiat et sans conditions qui mette fin dès à présent aux affrontements et conduise à un arrêt permanent des hostilités».
Il a néanmoins précisé que toute solution au conflit israélo-palestinien doit prévoir le démantèlement des organisations terroristes et la démilitarisation de la bande de Gaza.
« Il est important de veiller à la sécurité d’Israël, la protection des civils et la crise humanitaire dans la bande de Gaza », a déclaré Obama à Netanyahou dimanche, selon des sources sécuritaires.
Selon une source israélienne, Israël aurait refusé la trêve humanitaire demandée par le Hamas et l’ONU, malgré une pause des frappes de Tsahal dans la bande de Gaza dimanche après-midi. Le cabinet de sécurité doit se réunir à 14H00GMT afin de convenir d’une décision officielle. Le Hamas et le Djihad islamique continuent pendant ce temps les tirs de roquettes sur le sud du pays. Le Premier ministre Benyamin Netanyahou a pour sa part affirmé que l’opération se poursuivrait jusqu’à ce que la population israélienne soit en sécurité.
De surcroît, une enquête de l’armée israélienne a révélé dimanche, selon le quotidien Haaretz, que l’école des Nations unies frappée par un obus de mortier de Tsahal la semaine dernière était vide au moment de l’évènement. Pourtant, les rapports ont fait état de 15 morts palestiniens au cours de la frappe.
Des sources palestiniennes avaient prétendu que la cour de l’école de l’UNRWA était remplie de familles de réfugiés palestiniens lors des échanges de tirs jeudi dernier, faisant plus de 15 morts, principalement des femmes et des enfants. Peu après l’incident, l’armée israélienne avait remis en cause la véracité des allégations, annonçant qu’elle entamait une enquête.
Les résultats de l’enquête ont prouvé que les terroristes du Hamas ont ouvert le feu depuis l’école, tirant des obus de mortiers et des missiles anti-chars contre les forces israéliennes.
Israël a riposté par des tirs d’obus sur l’école qui était « complètement vide » au moment des tirs, affirme l’armée, s’appuyant sur des vidéos et des images de l’incident.
Ces résultats remettent peut-être en cause le nombre de morts recensé par le Hamas à Gaza.Source JerusalemPlus