« Je suis ici en tant que mère. Je m’appelle Rachel Frankel et je vis en Israël. Il a douze jours, mon fils Naphtali et deux autres adolescents, Eyal Yiffrah et Guil-Ad Shaer, dont les mères sont assises ici derrière moi, ont été kidnappés alors qu’ils venaient de quitter leur école et rentraient à la maison »...Video...
C’est en ces termes que Rachel Frankel a entamé son discours devant l’assemblée générale du conseil des Droits de l’Homme de l’Onu, à Genève. Elle a continué : « Depuis, rien ! Nous n’avons aucune nouvelle, aucun signe de vie ».
Rachel Frankel a tenu ensuite à remercier, aux noms des trois familles, tous ceux qui avaient prié pour le retour des adolescents dans le monde entier. Elle a également salué la réaction du secrétaire général de l’Onu Ban Ki-moon qui a condamné cet enlèvement, exprimé sa solidarité et réclamé leur retour immédiat. Elle a rappelé également, avec reconnaissance, que la Cour Internationale de Justice avait dénoncé cet acte, rappelant qu’il était formellement interdit de prendre des otages.
« Mais en même temps, a-t-elle alors ajouté, je suis convaincue qu’on peut faire bien davantage, et qu’on a le devoir d’agir ». C’est pourquoi, a-t-elle précisé, nous, les trois mères, avons décidé de venir devant les Nations unies et devant le monde entier pour demander que tout soit mis en œuvre pour ramener nos garçons à la maison ».
« M. le président, a-t-elle conclu, c’est mal de prendre en otage des enfants, des jeunes gens ou des jeunes filles innocents, et de les utiliser comme instrument dans quelque combat que ce soit. C’est cruel et c’est contraire aux principes les plus élémentaires des Droits de l’Homme ».
Rachel Frankel a tenu ensuite à remercier, aux noms des trois familles, tous ceux qui avaient prié pour le retour des adolescents dans le monde entier. Elle a également salué la réaction du secrétaire général de l’Onu Ban Ki-moon qui a condamné cet enlèvement, exprimé sa solidarité et réclamé leur retour immédiat. Elle a rappelé également, avec reconnaissance, que la Cour Internationale de Justice avait dénoncé cet acte, rappelant qu’il était formellement interdit de prendre des otages.
« Mais en même temps, a-t-elle alors ajouté, je suis convaincue qu’on peut faire bien davantage, et qu’on a le devoir d’agir ». C’est pourquoi, a-t-elle précisé, nous, les trois mères, avons décidé de venir devant les Nations unies et devant le monde entier pour demander que tout soit mis en œuvre pour ramener nos garçons à la maison ».
« M. le président, a-t-elle conclu, c’est mal de prendre en otage des enfants, des jeunes gens ou des jeunes filles innocents, et de les utiliser comme instrument dans quelque combat que ce soit. C’est cruel et c’est contraire aux principes les plus élémentaires des Droits de l’Homme ».
Claire Dana-Picard
Source Chiourim