mercredi 20 février 2013

Liberman nie tout !



Dès l’ouverture de son procès, Liberman maintient sa ligne : il se dit non coupable de ce dont il est accusé. Mais avant d’entrer au gouvernement, il lui reste encore du chemin… 
Avigdor Liberman leaving court after first hearing in corruption trial, February 17, 2013. Photo: M
Après des années d’enquête, l’ancien ministre des Affaires étrangères Avigdor Liberman plaide non coupable et rejette les accusations de fraude et d’abus de confiance portées contre lui, à l’ouverture de son procès, dimanche 17 février.

Les premiers témoins seront appelés à prendre position les 25 et 30 avril ainsi que les 2 et le 7 mai, soit après Pessah, ce qui signifie que le procès ne sera pas conclu à temps pour que Liberman soit nommé ministre en temps et en heure par le Premier ministre Binyamin Netanyahou.
Si Liberman est déclaré coupable et que ses actions constituent pour la cour un abus moral, il devra déposer sa démission à la Knesset et quitter la politique pour un minimum de sept années. Une mise à l’écart qui mettra peut-être fin à sa carrière politique.
S’il est acquitté, il pourra toujours finir par obtenir un rendezvous ministériel tardif.
Une tournure intéressante laisse présager qu’au moins l’un des juges pencherait pour une peine clémente.
Mack-Kalmanovitz a condamné l’ancien ambassadeur en Biélorussie Zeev Ben-Arié sur des accusations d’entrave à la justice et abus de confiance. Or il a été contraint, en octobre, à seulement 4 mois de service communautaire pour avoir illégalement transmis des documents secrets à Liberman en 2008. Une enquête pour blanchiment d’argent est actuellement en cours contre lui.
Liberman a été inculpé le 27 décembre pour fraude et abus de confiance du public. L’acte d’accusation mis à jour a allégué qu’il avait omis de signaler que Ben-Arié lui avait illégalement montré le « matériel secret », et qu’il avait par la suite aidé Ben-Arié à obtenir la nomination d’ambassadeur de Lettonie en « paiement » de son service.
L’équipe juridique de 5 avocats de Liberman nie toutes les accusations. Le procès prévoit 8 à 10 jours de témoignages.
Après l’acte d’accusation initial du 13 décembre, Liberman s’est retiré du ministère des Affaires étrangères en renonçant à son immunité parlementaire pour prouver sa bonne foi.

Source JerusalemPost