mercredi 19 décembre 2012

Le prochain gouvernement nous débarrassera-t-il de la «junte judiciaire» qui menace l’État hébreu ?



Les élections israéliennes s’approchent mais personne n’envisage une seule seconde de bannir la Cour Suprême d’Israël ou du moins ses pouvoirs gigantesques, néfastes et surtout politiques (bien entendu de tendance Chalom Archav ).

La Cour Suprême se mêle de tout, y compris de la sécurité de l’État puisque, par exemple, elle n’hésite pas à imposer à l’armée israélienne de détourner la barrière de sécurité au profit des Arabes et au détriment des civils juifs, mettant la vie de ces derniers en danger constant.
Quels sont donc les principes qui sous–tendent une telle arrogance judiciaire quasiment inédite dans le monde ? Tout a commencé avec le juge Aharon Barak, qui s’est approprié le droit (à tous les sens du terme ) de déclarer justiciable toute question qu’elle soit politique ou non.
Comme le fait remarquer le juriste Gérard Timsit * : « [même] les cours suprêmes des autres pays démocratiques n’adoptent pas une position aussi absolue. » Nous avons bien à faire en Israël, non pas à un «gouvernement des juges », mais carrément à un une junte judiciaire, qui a pris depuis des décennies le pouvoir dans l'État hébreu.
Ce pouvoir antidémocratique fait trembler les élus légitimes du peuple ainsi que son armée et sa police qui se retrouvent pieds et poings liés face aux terroristes arabes au nom des prétendus «droits de l’homme ».

Le départ du juge Barak n’a guère changé la situation (même si le nouveau chef de la Cour Suprême s’est prononcé en faveur d’une institution judiciaire moins politisée mais qui peut le croire ?). En fait, comme l’explique Gérard Timsit (en résumé), c’est la priorité – inversée – des droits individuels sur les droits politiques qui est à l’œuvre ici [dans ce qui l’appelle les ''cas extrêmes''].
Pensons à la décision de la Cour Suprême d’Israël d’interdire au Shabak (le service de sécurité général israélien)d' utiliser des moyens physiques de coercition lors des interrogatoires de terroristes quand bien même ces derniers détiendraient des informations pouvant sauver des vies israéliennes.

En gros, le dévoiement total des «droits de l’homme» a désactivé les droits politiques c'est-à-dire dans ce cas, la sécurité de la société israélienne qui n’est pas du ressort de la Cour Suprême mais de l’État, seul réel dépositaire de ce droit régalien ! Revenir au droit de la société sur l’individu devrait-être une décision prise au plus tôt (surtout quand cet individu est un danger patent pour la société !)
Malheureusement, les politiciens israéliens n’ont pas dans leur agenda le bannissement de cette Cour Suprême qui ne cesse de faire passer les intérêts des arabes palestiniens au dépend des Juifs israéliens.


Source JerusalemPlusTV