Bien que rares, les complications pour la mère et l'enfant à naître peuvent être importantes.
Aujourd'hui, un dépistage est proposé lorsque la femme enceinte présente certains facteurs de risque, comme une grossesse tardive par exemple, mais n’est pas systématique.
Grâce à un algorithme conçu par des chercheurs israéliens, plus de 450 000 dossiers de femmes- dont 4% ont souffert de diabète gestationnel - ayant accouché entre 2010 et 2017 ont été analysés, afin d’identifier les paramètres permettant de prévenir les risques. 9 paramètres ont été identifiés dans un premier temps.
Afin d’avoir la confirmation de l’efficacité de leur algorithme, 14 000 autres dossiers de femmes ont été analysés, confirmant sa validité.
Afin de prévenir cette pathologie et améliorer son diagnostic, les scientifiques ont mis au point un questionnaire portant sur 6 (lors d’une première grossesse par exemple) ou 9 des paramètres identifiés parmi lesquels l’âge de la future maman, son indice de masse corporelle ou encore ses résultats glycémiques lors de sa grossesse précédente, ou le fait qu’elle ait déjà vécu une fausse-couche ou souffert du syndrome des ovaires polykystiques.
" Notre objectif était d’aider le système de santé à prendre des mesures en faveur de la prévention du diabète gestationnel," a expliqué le Pr Eran Segal, auteur de la recherche.
Pour répondre au questionnaire en ligne:
Source Doctissimo
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