Des adultes en surpoids ou obèses ont été suivis pendant une période de 18 mois, après avoir été répartis en deux groupes.
– 1 er Groupe: un régime méditerranéen (abondance de fruits, de légumes et de légumineuses, huile d’olive, poisson et produits laitiers modérément, un peu de viande…), faible en glucides (sucre) et avec des apports quotidiens de noix (28 g)
– 2ème groupe : un régime pauvre en calories et en matières grasses
– Activité physique pour les deux groupes : la pratique d’une activité physique modérée (trois fois par semaine).
Après 3 et 18 mois, un scanner (IRM) corporel a permis de visualiser la quantité de graisse stockée dans le corps.
L’élément le plus important porte sur le fait que même avec une perte de poids modérée, le groupe régime méditerranéen + exercice physique présente la réduction la plus forte des dépôts de graisse localisés dans trois zones clés :
– l’abdomen (graisse viscérale),
– le foie (graisse intra-hépatique)
– le cœur (graisse intra-péricardique).
On note aussi une amélioration de la sensibilité à l’insuline en cas de perte de graisse profonde, mais pas lors de la perte de graisse sous-cutanée superficielle. Une perte de poids modérée, mais persistante, peut avoir des effets bénéfiques sur les dépôts de graisse associés au diabète et à la maladie cardiovasculaire.
Dans ce contexte, pour agir sur les sites de stockage, une alimentation de type régime méditerranéen, riche en graisses insaturées et faible en glucides, apparaît comme une stratégie plus efficace qu’un régime de restriction calorique.
Et ainsi, l’amélioration de la qualité nutritionnelle et la pratique d’une activité physique réduisent le risque cardio-métabolique par l’action sur les dépôts profonds de graisse : ce bénéfice ne se reflète pas dans les seuls changements d’apparence.
Source Presse sante
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