L'Iran a vanté aujourd’hui la solidité de ses liens avec la Russie et minimisé les propos du Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou sur une coopération entre Israël et Moscou en vue d'un retrait des forces étrangères déployées en Syrie.......Détails.........
"Les liens de l'Iran avec Moscou sont solides, nous sommes toujours en contact et nous nous consultons", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères iranien, Bahram Ghassemi, lors d'une conférence de presse à Téhéran.
L'Iran et la Russie sont les principaux alliés du régime de Damas dans la guerre qui ravage la Syrie depuis 2011 et leur soutien a permis aux troupes du président syrien Bachar al-Assad d'infliger de nombreuses défaites aux rebelles et aux djihadistes et de reprendre près des deux-tiers du pays. Israël cherche de son côté à éviter que l'Iran, son ennemi juré, ne reste et s'implante militairement chez son voisin syrien.
Après avoir rencontré le président russe Vladimir Poutine à Moscou le 27 février, Benyamin Nétanyahou a répété hier que son pays ne "permettra pas l'implantation militaire de l'Iran en Syrie".
"Le président Poutine et moi-même sommes également tombés d'accord sur un objectif commun : le retrait des forces étrangères qui sont arrivées en Syrie après le début de la guerre civile. Nous avons convenu d'établir une équipe commune afin de poursuivre ce but ainsi que d'autres objectifs", a-t-il ajouté. La Russie n'a pas réagi à ces déclarations.
Selon Bahram Ghassemi, les propos de Nétanyahou ne sont qu'un nouvel exemple de la guerre "psychologique" menée selon lui par les Israéliens pour "nuire aux relations de l'Iran avec ses voisins et la Russie".
Des milliers de combattants pro-iraniens ont été déployés en Syrie depuis le début de la guerre, officiellement pour aider les autorités syriennes à lutter contre le "terrorisme".
Téhéran nie envoyer des troupes régulières et affirme que son soutien se traduit par l'envoi de membres des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique iranienne, comme "conseillers militaires" des forces loyalistes syriennes, et de milliers de "volontaires" venus d'Iran, d'Afghanistan ou du Pakistan.
"Tant que le gouvernement syrien veut de nous là-bas, nous resterons", a déclaré Ghassemi.
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