Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a déclaré dimanche que la question des réparations pour les biens juifs pillés par les nazis "était définitivement réglée", rejetant avec fermeté une demande de Washington d'aller de "l'avant" sur ce dossier épineux de la Seconde guerre mondiale.......Détails.........
Lors de sa visite en Pologne cette semaine, le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo a invité la Pologne "à adopter une loi qui permettrait de restituer les biens à ceux qui les ont perdus pendant l'Holocauste", selon ses propos publiés par le site du département d'Etat. Les remarques de M. Pompeo ont aussitôt provoqué des réactions en Pologne.
"La question de la restitution de biens aux citoyens américains d'origine juive est réglée définitivement. Une loi d'indemnisation, signée (en 1960 NDLR) avec les Etats-Unis règle la question, qui libère la Pologne de ces responsabilités", a déclaré dimanche le chef du gouvernement polonais dans une interview à l'agence PAP.
"Je tiens à le souligner clairement: ce sujet n'existe pas", a-t-il dit.
"Il n'y a aucun danger pour la Pologne. C'est la Pologne qui fut victime et non le bourreau", a-t-il insisté ajoutant que l'Allemagne n'a jamais indemnisé "la Pologne pour les pertes infligées par la politique criminelle du Troisième Reich".
Selon M. Morawiecki, les demandes d'indemnisation résultent "d'un malentendu fondamental".
"La Pologne a été victime aussi bien de l'Allemagne que de l'Union soviétique. L'Allemagne a détruit notre pays, voulait exterminer presque toute la nation ou transformer le reste des gens en esclaves. C'est nous qui sommes en droit de réclamer des réparations", a-t-il déclaré.
Selon Morawiecki, ces pertes sont estimés à quelque 700 milliards de dollars. Le gouvernement conservateur n'exclut pas de présenter une facture à Berlin. La Pologne n'a pas réussi depuis la chute du communisme en 1989 à régler la question des restitutions, particulièrement complexe dans ce pays à cause de l'Holocauste et du déplacement de son territoire d'environ 200 km vers l'ouest après 1945.
Plusieurs projets ont vu le jour mais aucun n'a pas été adopté.
Une nouvelle loi américaine sur la restitution qui attend encore la signature du président Donald Trump a pour but d'aider les survivants de l'Holocauste et les familles à obtenir la restitution des biens saisis pendant l'Holocauste.
"La question de la restitution de biens aux citoyens américains d'origine juive est réglée définitivement. Une loi d'indemnisation, signée (en 1960 NDLR) avec les Etats-Unis règle la question, qui libère la Pologne de ces responsabilités", a déclaré dimanche le chef du gouvernement polonais dans une interview à l'agence PAP.
"Je tiens à le souligner clairement: ce sujet n'existe pas", a-t-il dit.
"Il n'y a aucun danger pour la Pologne. C'est la Pologne qui fut victime et non le bourreau", a-t-il insisté ajoutant que l'Allemagne n'a jamais indemnisé "la Pologne pour les pertes infligées par la politique criminelle du Troisième Reich".
Selon M. Morawiecki, les demandes d'indemnisation résultent "d'un malentendu fondamental".
"La Pologne a été victime aussi bien de l'Allemagne que de l'Union soviétique. L'Allemagne a détruit notre pays, voulait exterminer presque toute la nation ou transformer le reste des gens en esclaves. C'est nous qui sommes en droit de réclamer des réparations", a-t-il déclaré.
Selon Morawiecki, ces pertes sont estimés à quelque 700 milliards de dollars. Le gouvernement conservateur n'exclut pas de présenter une facture à Berlin. La Pologne n'a pas réussi depuis la chute du communisme en 1989 à régler la question des restitutions, particulièrement complexe dans ce pays à cause de l'Holocauste et du déplacement de son territoire d'environ 200 km vers l'ouest après 1945.
Plusieurs projets ont vu le jour mais aucun n'a pas été adopté.
Une nouvelle loi américaine sur la restitution qui attend encore la signature du président Donald Trump a pour but d'aider les survivants de l'Holocauste et les familles à obtenir la restitution des biens saisis pendant l'Holocauste.
Vous nous aimez, prouvez-le....