lundi 25 février 2019

A Blois, les découvertes des tags antisémites provoquent la stupeur des habitants...


Des tags antisémites ont été découverts à Blois (Loir-et-Cher) ces deux dernières semaines. D'abord dans un immeuble en construction, puis sur un abribus, près d'un lycée. Si les habitants interrogés ont fait part de leur indignation, le maire regrette une faible mobilisation, notamment des jeunes.......Détails..........



Il y a d'abord eu ces croix gammées (photo ci-dessus), dessinées dans un immeuble en construction au sud de Blois et signalées jeudi 14 février par un ouvrier. 
Puis, de nouveaux tags antisémites ont été découverts une semaine après, mercredi  20 février, sur un abribus, près du lycée Camille Claudel. 
Des actes condamnés à la fois par la préfecture du Loir-et-Cher et par le maire de la ville, Marc Gricourt. 
"Il y a une expression forte de rejet et de condamnation, par les élus, en premier lieu et par l'administration d'Etat, à travers la voix du préfet." 
Et quid de la population ? Selon le socialiste, il n'y a pas eu de mobilisation assez forte. "Je suis allé en ville hier, ce matin sur le marché : cela ne m'a pas été évoqué." 
Pourtant, la manifestation contre les actes antisémites mardi 19 février a rassemblé environ 500 personnes à Blois. Mais d'après l'élu, les jeunes ont manqué à l'appel et il juge cela "préoccupant".
Ça me fait peur, j'ai l'impression qu'on revient de plus en plus en arrière" - Audrey, habitante de Blois.
Les Blésois rencontrés ont pourtant tous fait part de leur indignation au micro de France Bleu. Daisy, qui ne mâche pas ses mots, n'hésite pas à parler de "connerie à l'état pur".  
Audrey, mère de famille, est effrayée par ce climat de plus en plus délétère. "J'ai l'impression qu'on revient de plus en plus en arrière. Je pense que des jours sombres sont susceptibles d'arriver".
"Je suis très étonné de voir qu'à Blois, là où il n'y a pas beaucoup de juifs, on a commis des actes antisémites", se désole le président de la communauté juive de la ville, Didier Lévy.
"Nous n'avons que quinze adhérents, il n'y a pas de synagogue, pas d'office qui sont réalisés ici", poursuit-il. 
"C'est de la bêtise, de l'ignorance. Il faudrait endiguer aussi le mal par la racine, c'est-à-dire passer par l'éducation. Et la loi doit les punir, c'est condamnable par la justice."
La police de Blois a ouvert une enquête pour retrouver les auteurs de ces tags néo-nazis.

 

 

Source France Bleu
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