La semaine de la gastronomie française se tient cette année en Israël. Un festival baptisé « So French, so Food » qui fait travailler ensemble chefs français et israéliens dans de très bons restaurants du pays........Détails.........
Mais dans le cadre de cette initiative, le chef de l'Elysée, Guillaume Gomez, s'est aussi rendu dans une prison de femmes.
Il a préparé avec quelques détenues, ce lundi, un déjeuner alors qu'elles recevaient la visite de leurs enfants. Une opération qui était autant une découverte.
Dès le début de la matinée, neuf détenues ont investi la cuisine de la prison de Neve Tirza. Pendant une demi-journée, elles ont été les aides du chef de l'Elysée, Guillaume Gomez.
Une expérience qui donnait une dimension précieuse à ces retrouvailles familiales, estime la directrice de la prison Sarah Friedman.
« On a fait venir l'extérieur à l'intérieur. Ce à quoi elles n'ont pas accès. On a transformé une salle en restaurant français. La plupart des détenues n'ont jamais eu la possibilité de vivre ça et d'être dans un restaurant français », explique la responsable.
L'environnement demeure carcéral, mais le quotidien a été amélioré. Un œuf mimosa avec une salade de thon compose l'entrée, un roulé de volaille pané farci aux champignons, le plat principal. Et pour le dessert, des cookies ont été préparés par les enfants.
Mais l'essentiel n'est pas dans l'assiette, juge le chef de l'Elysée :
« La gastronomie, la gastronomie avec un grand " g ", pas forcément la haute cuisine, mais le fait de préparer à manger, le fait de faire à manger à quelqu’un, vous savez on fait à manger pour l’autre, c’est pour faire plaisir à l’autre. Donc forcément ça réuni, ça réuni les familles autour d’une table et ça réuni aujourd’hui des mères et des enfants »,
Des mères et des enfants dont le lien est mis à rude épreuve par la prison, témoigne ce fils aujourd'hui âgé de 23 ans.
« Elle était ma mère, mais maintenant c'est moi son père. Je paye pour toute la nourriture, je m'occupe de mon petit frère. Les rôles ont été inversés », dit-il.
En préparant un repas pour leurs enfants, ces détenues ont ainsi retrouvé le temps d'un instant l'une de leurs tâches de parent.
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