L'Union européenne a gelé mardi les avoirs des services de renseignement iraniens (IRNA) ainsi que de deux de ses collaborateurs. Les Pays-Bas accusent l'Iran de deux meurtres sur son sol et la France et le Danemark affirment que Téhéran aurait tenté d'organiser d'autres attentats en Europe.......Détails........
Ce geste, bien que partiellement symbolique depuis que l'un des hommes est en prison en Belgique, marque la première fois que l'Union européenne adopte des sanctions contre l'Iran depuis la levée des sanctions il y a trois ans, à la suite de la signature entre l'Iran et les puissances mondiales concernant le nucléaire iranien.
Le ministre danois des Affaires étrangères, Anders Samuelsen, a déclaré: "L'Union Européenne vient d'accepter d'imposer des sanctions à un service de renseignement iranien pour ses complots d'assassinat sur le sol européen. Le signal fort envoyé par l'UE est que nous n'accepterons pas un tel comportement en Europe".
La France a déclaré qu'il n'y avait aucun doute que le ministère iranien du renseignement était derrière une attaque ratée près de Paris.
Mardi, le gouvernement néerlandais a publiquement accusé l'Iran de ces complots, ainsi que de deux meurtres commis en 2015 et 2017, adressant une lettre au Parlement européen pour l'informer de nouvelles sanctions si Téhéran ne coopérait pas aux enquêtes européennes.
La lettre signée par les ministres néerlandais des Affaires étrangères et de l'Intérieur a indiqué que la Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne, le Danemark, les Pays-Bas et la Belgique avaient rencontré des responsables iraniens pour exprimer "leurs graves préoccupations concernant l'implication probable de l'Iran dans ces actes hostiles sur le territoire de l'UE".
"L'Iran a été informé que toute implication dans de telles affaires est absolument inacceptable et doit être suspendue immédiatement. De nouvelles sanctions ne peuvent pas être exclues".
L’Iran a nié toute implication dans ces complots, affirmant que les accusations étaient destinées à nuire aux relations UE-Iran.
"Accuser l'Iran ne libérera pas l'Europe de toute responsabilité d'avoir hébergé des terroristes", a déclaré mardi le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, dans un tweet.
"Les Européens, y compris le Danemark, les Pays-Bas et la France, abritent l'OMPI", a-t-il ajouté, évoquant le groupe d'opposition iranien Mujaheedin-e Khalq.
L'agence de renseignement nationale israélienne, le Mossad, a informé les autorités françaises du projet terroriste iranien prévu pour le mois de juin 2018, a annoncé l'agence.
L’attaque terroriste iranienne sur le sol français "n’a pas été avortée par hasard", avait déclaré le Premier ministre Benjamin Netanyahu à l’époque, soulignant qu’Israël avait un rôle à jouer dans sa prévention.
Dans le même temps, la décision d'imposer des restrictions a été prise sans débat lors d'une réunion des ministres de l'Europe à Bruxelles et le gel des avoirs est entré en vigueur ce mercredi, ont déclaré des responsables de l'UE.
Le ministère danois des Affaires étrangères a donné les noms des deux employés iraniens concerné: Saeid Hashemi Moghadam, sous-ministre et directeur général du renseignement, et de Assadollah Asadi, diplomate basé à Vienne.
Leurs noms doivent paraître au Journal officiel de l'UE mercredi.
Les sanctions imposées au ministère du Renseignement, qui est sous le contrôle du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, vont-elles mettre un terme aux activités déstabilisatrices de l'Iran en Europe et au Moyen-Orient ? Probablement pas.
Le vice-ministre et directeur général des services de renseignement se trouve en Iran, tandis que le diplomate iranien est détenu par les autorités belges.
L'imposition de sanctions économiques à l'Iran, qui était autrefois le premier fournisseur de pétrole de l'UE, reste extrêmement sensible pour les européens.
Source Koide9enisrael
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