Des échauffourées ont éclaté mercredi soir entre des manifestants et la police sur la Place Rabin où des groupuscules auraient attaqué des restaurants et des devantures de magasins après la mobilisation des Israéliens d'origine éthiopienne contre les violences policières.Trois policiers ont été blessés dans la rue Ibn Gvirol (une des plus grandes artères de la ville) et onze personnes ont été arrêtées........Détails.........
"Nos forces ont fait face à des dizaines d'émeutiers dans le centre de Tel-Aviv. Certains d'entre eux masqués, ont troublé l'ordre public en jetant des objets et en essayant de frapper des policiers.
Jusqu'à présent, trois d'entre eux ont été blessés. Plusieurs émeutiers ont été arrêtés pour trouble à l'ordre public et pour avoir essayé de frapper des policiers," a indiqué la police dans un communiqué.
Les Israéliens d'origine éthiopienne ont commencé à se mobiliser aux alentours de 15h dans le centre de Tel-Aviv.
Cette manifestation survient deux semaines après que la police israélienne a ouvert le feu et tué Yehuda Biadga, un jeune éthiopien âgé de 24 ans, originaire de Bat Yam qui souffrait selon sa famille de stress post-traumatique.
Suite à la mort de Biadga, des membres de la communauté éthiopienne ont jugé qu'il avait été traité différemment d'un autre Israélien, en raison de sa couleur de peau.
"Combien de temps vont-ils continuer à se comporter ainsi avec nous?" s'est interrogé Hagos Ubo, son beau-frère.
"Nous ne manifestons pas seulement contre la police, nous protestons aussi contre le ministère de l'Education et toutes les institutions qui ont abandonné les populations pauvres", a affirmé un manifestant.
L'un des organisateurs de la manifestation a assuré qu'elle serait pacifiste, ajoutant qu'il était "dommage que la police nous considère comme une organisation terroriste. Nous ne sommes pas des terroristes. "Nous assistons quotidiennement à des actes de violence à l'encontre des juifs éthiopiens, mais le cas de Yehuda est la goutte d'eau", a déclaré Mula.
"Nous souhaitons simplement montrer que nous ne le tolérerons plus.
"En 2016, le rabbin de la communauté éthiopienne d’Israël, Yosef Hadane, avait été limogé pour avoir participé à une campagne contre le prétendu projet de discrimination raciale du grand rabbinat à l’encontre des Juifs éthiopiens.
En septembre dernier, le Premier ministre Benyamin Netanyahou a autorisé l’immigration de 1.000 Éthiopiens de la communauté des "Falashmoras" au titre du regroupement familial en Israël; pourtant, ils sont toujours aussi nombreux à considérer que l'Etat hébreu ne leur tend pas les bras une fois arrivés sur le territoire, voire leur complique l'intégration.
Adeno Abed, un journaliste éthiopien a déclaré qu'"Israël est un pays qui vous dit écoute tu es ici et tu dois suivre nos traditions, si tu ne le fais pas tu es mort, c'est comme un champ de bataille si tu ne tires pas le premier on te tirera dessus."
"Nous n’accepterons aucune marque de racisme envers les juifs éthiopiens et nous allons lutter contre ce phénomène", avait pourtant déclaré Benyamin Netanyahou à l'occasion de leur arrivée en Israël.
Malgré les efforts du gouvernement israélien pour intégrer au mieux la communauté éthiopienne, les faits de racisme sont malheuresement toujours fréquents et continuent de soulever des polémiques.
En juin dernier, un important producteur de vin israélien avait fait l'objet de critiques et d'appels au boycott après que son directeur général a admis discriminer ses employés d'origine éthiopienne, à la demande de juifs ultra-orthodoxes qui doutent de leur judéité.
La télévision publique avait diffusé un enregistrement du directeur général de Barkan Winery Gilles Assouline affirmant qu'il devait changer de poste trois employés juifs éthiopiens afin d'éviter qu'ils aient un contact direct avec le vin.
Jusqu'à présent, trois d'entre eux ont été blessés. Plusieurs émeutiers ont été arrêtés pour trouble à l'ordre public et pour avoir essayé de frapper des policiers," a indiqué la police dans un communiqué.
Les Israéliens d'origine éthiopienne ont commencé à se mobiliser aux alentours de 15h dans le centre de Tel-Aviv.
Cette manifestation survient deux semaines après que la police israélienne a ouvert le feu et tué Yehuda Biadga, un jeune éthiopien âgé de 24 ans, originaire de Bat Yam qui souffrait selon sa famille de stress post-traumatique.
Suite à la mort de Biadga, des membres de la communauté éthiopienne ont jugé qu'il avait été traité différemment d'un autre Israélien, en raison de sa couleur de peau.
"Combien de temps vont-ils continuer à se comporter ainsi avec nous?" s'est interrogé Hagos Ubo, son beau-frère.
"Nous ne manifestons pas seulement contre la police, nous protestons aussi contre le ministère de l'Education et toutes les institutions qui ont abandonné les populations pauvres", a affirmé un manifestant.
L'un des organisateurs de la manifestation a assuré qu'elle serait pacifiste, ajoutant qu'il était "dommage que la police nous considère comme une organisation terroriste. Nous ne sommes pas des terroristes. "Nous assistons quotidiennement à des actes de violence à l'encontre des juifs éthiopiens, mais le cas de Yehuda est la goutte d'eau", a déclaré Mula.
"Nous souhaitons simplement montrer que nous ne le tolérerons plus.
"En 2016, le rabbin de la communauté éthiopienne d’Israël, Yosef Hadane, avait été limogé pour avoir participé à une campagne contre le prétendu projet de discrimination raciale du grand rabbinat à l’encontre des Juifs éthiopiens.
En septembre dernier, le Premier ministre Benyamin Netanyahou a autorisé l’immigration de 1.000 Éthiopiens de la communauté des "Falashmoras" au titre du regroupement familial en Israël; pourtant, ils sont toujours aussi nombreux à considérer que l'Etat hébreu ne leur tend pas les bras une fois arrivés sur le territoire, voire leur complique l'intégration.
Adeno Abed, un journaliste éthiopien a déclaré qu'"Israël est un pays qui vous dit écoute tu es ici et tu dois suivre nos traditions, si tu ne le fais pas tu es mort, c'est comme un champ de bataille si tu ne tires pas le premier on te tirera dessus."
"Nous n’accepterons aucune marque de racisme envers les juifs éthiopiens et nous allons lutter contre ce phénomène", avait pourtant déclaré Benyamin Netanyahou à l'occasion de leur arrivée en Israël.
Malgré les efforts du gouvernement israélien pour intégrer au mieux la communauté éthiopienne, les faits de racisme sont malheuresement toujours fréquents et continuent de soulever des polémiques.
En juin dernier, un important producteur de vin israélien avait fait l'objet de critiques et d'appels au boycott après que son directeur général a admis discriminer ses employés d'origine éthiopienne, à la demande de juifs ultra-orthodoxes qui doutent de leur judéité.
La télévision publique avait diffusé un enregistrement du directeur général de Barkan Winery Gilles Assouline affirmant qu'il devait changer de poste trois employés juifs éthiopiens afin d'éviter qu'ils aient un contact direct avec le vin.
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