Israël a refusé lundi toute restriction à sa liberté d'action militaire chez son voisin syrien de la part de la Russie ou d'un autre pays, une semaine après un raid attribué à l'Etat hébreu au nord de Damas......Détails.......
Une base aérienne située dans la province centrale de Homs en Syrie a été la cible le 9 avril d'un raid que le régime de Damas et ses alliés russe et iranien ont attribué à Israël.
Au moins 14 combattants prorégime, dont des Iraniens, ont été tués dans ce bombardement, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Les responsables israéliens ont refusé de confirmer la responsabilité de leur pays dans cette attaque.
Le président russe Vladimir Poutine a ensuite appelé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à "s'abstenir de toute action qui déstabiliserait encore plus la situation" en Syrie. La Russie est un des plus fidèles soutiens du président Bachar al-Assad.
"Nous allons garder une liberté d'action totale, nous n'accepterons aucune limitation pour ce qui est de la défense de nos intérêts de sécurité", a affirmé le ministre israélien de la Défense Avigdor Lieberman dans une vidéo diffusée par le site d'information Walla en réponse à une question sur les critiques de Moscou.
"Mais nous ne voulons pas provoquer les Russes, nous avons une ligne de dialogue ouverte au niveau d'officiers supérieurs. Les Russes nous comprennent et le fait est que depuis des années nous avons réussi à éviter des frictions (militaires) avec eux" en Syrie, a ajouté M. Lieberman.
Il a de nouveau accusé l'Iran de chercher à s'implanter militairement en Syrie et de menacer Israël. "Nous ne tolérerons pas de force militaire iranienne significative en Syrie sous forme de ports et d'aéroports militaires ou de déploiement d'armements sophistiqués", a-t-il dit.
Depuis le début de la guerre en Syrie en 2011, Israël a veillé à ne pas être entraîné dans le conflit, même si l'Etat hébreu a effectué ces dernières années des dizaines d'attaques contre des positions du régime syrien ou des convois d'armes présentés comme provenant d'Iran et destinés au Hezbollah libanais, allié de Téhéran et de Damas.
Des ministres ont réitéré dimanche les menaces d'attaques contre des cibles iraniennes au lendemain de frappes américaines, françaises et britanniques contre plusieurs sites en Syrie liés au programme d'armement chimique du régime syrien.
Source L'Orient le Jour
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