lundi 6 novembre 2017

A Gaza, fin des taxes d'importation du Hamas....

 
C’est l’une des conséquences du rapprochement entre le Hamas et le Fatah palestiniens : depuis dix ans, les marchandises qui entraient dans la bande de Gaza étaient taxées par l’Autorité palestinienne et par le Hamas.......Détails........



Mais après avoir repris le contrôle des points de passage, le gouvernement palestinien a annoncé la suppression des taxes prélevées par le Hamas, qu’il qualifie d’« illégales ».
C’est donc la fin d’une double imposition qui pesait sur l’économie du territoire.
Le bureau d’Ahmad Defranji ne désemplit pas.
Ce fonctionnaire de l’Autorité palestinienne vient de prendre le contrôle du poste-frontière de Kerem Shalom et les réunions s’enchaînent. Pour ce responsable de la douane, la situation de la bande de Gaza est en train de changer.
« Tous mes collègues et moi vivons une période heureuse. Nous pouvons venir en aide à notre peuple et développer notre économie. C’est la période la plus heureuse ! », s’exclame-t-il, enthousiaste.
A l’extérieur, les camions se succèdent. Plusieurs centaines transitent chaque jour par Kerem Shalom.
Des marchandises sur lesquelles il n’y a désormais plus qu’une seule taxe, celle de l’Autorité palestinienne. Et cela représente des économies importantes, souligne Ihab Al Ajla, un chauffeur de camion.
« Pour les ordinateurs et les appareils électriques, on payait 15 % de taxes et 15 % aussi au ministère de l’Economie. Pour les habits, on payait 2 000 euros pour un container. Aujourd’hui, on ne paye rien », constate-t-il.
Moins de taxes, mais aussi moins de paperasses et de contrôles. Et cela permet un gain de temps précieux, estime pour sa part Yasser Ladaïfi. Il est chargé de faciliter les procédures douanières pour les entreprises.
« On attend désormais qu’une seule minute au checkpoint et on s’en va. Aujourd’hui, les commerçants, les chauffeurs, tous ceux travaillant ici se sentent mieux », estime-t-il.
Les hommes d’affaires espèrent gagner en compétitivité et relancer l’économie de la bande de Gaza. Les consommateurs, eux, veulent voir le coût de la vie baisser.
Par Guilhem Delteil

Source RFi
Suivez-nous sur FaceBook ici:
Suivez nous sur Facebook...
Sommaire