jeudi 10 décembre 2015

Les iraniens violent l’accord en toute impunité

Afficher l'image d'origine

Un responsable américain a confirmé à l’Associated Press mardi que l’Iran a testé un missile balistique le mois dernier, la deuxième test de ce type depuis la signature de l’accord nucléaire avec les puissances occidentales en Juillet...




Le Département d’Etat a dit seulement qu’il effecturait un « examen sérieux » de ces rapports.
Le test a eu lieu le 21 Novembre, a déclaré le fonctionnaire qui s’est ajouté à un test précédant du 10 Octobre, une information confirmée par l’Iran à l’époque. Le fonctionnaire a déclaré que d’autres tests non déclarés se seraient produits encore en amont, mais il a refusé d’élaborer. 
Le test de Novembre a été rapporté lundi par Fox News, qui a annoncé qu’un missile, le Ghadr-110, a été lancé à partir d’un site connu près du golfe d’Oman.
Si le test a bien eu lieu, il s’agit d’une violation par l’Iran de la résolution Conseil de sécurité des Nations Unies.
Plus tôt lundi, l’ambassadeur américain à l’ONU, Samantha Power, a déclaré que Washington examinait les rapports du test iranien.
Elle a ajouté que si Washington confirmait ces rapports, les Etats-Unis porteraient la question au conseil des 15 pays et rechercheraient des mesures appropriées.
Selon le responsable qui s’est confié à Associated Press, les Etats-Unis pensent que l’aile dure du régime opposée à l’accord nucléaire conclu par le président modéré Hassan Rohani essaie peut-être de provoquer les Etats-Unis en les contraignant à de nouvelles sanctions contre l’Iran, et en tablant sur l’augmentation des tensions entre Washington et Téhéran.
Le porte-parole du département d’Etat John Kirby a refusé de confirmer le test.
«Nous menons un examen sérieux de cet incident qui nous a été signalé », a déclaré Kirby journalistes. Il a ajouté, « Si les rapports sont confirmés et si il y a une violation de la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU, alors nous allons prendre les mesures de rétorsion. »
Peu de temps après les essais de tirs de missiles d’octobre, Josh Earnest, porte parole de la Maison Blanche avait déclaré que la violation de l’Iran pourrait entraîner des sanctions de l’ONU, tout en soulignant que le test n’affecterait pas l’exécution de l’accord conclu avec les puissances mondiales.
Les 5 avaient conclu plus tard que le missile lancé par l’Iran était un « missile balistique de moyenne portée capable de délivrer une arme nucléaire ».
L’Iran a rejeté ces accusations que le missile était capable de transporter une ogive nucléaire et a également rejeté l’idée que le test de missile était contre les résolutions de l’ONU.
Néanmoins, les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne ont appelé le comité des sanctions du Conseil de sécurité des Nations Unies de prendre des mesures suite au test de missile et d’appliquer des sanctions.
Jusqu’à présent, aucune mesure n’a été prise par le comité, et les 5 ont déclaré que les membres du conseil allaient discuter de la question la semaine prochaine.






Source JerusalemPlus