Fin juin 2018 : à Bruxelles, une bombe est interceptée avant son départ pour la France, où elle devait exploser à Villepinte (Seine-Saint-Denis), lors d’un meeting du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI).
L’engin, à base de peroxyde d’acétone (ou TATP) et télécommandé à distance, est très puissant, à tel point que lorsque les démineurs le font détoner, un policier est blessé et un robot détruit.
Si elle avait explosé au milieu de la foule, son onde de choc aurait pu s'étendre sur une centaine de mètres, notent les experts.
Deux ans après, l'enquête a bien avancé.
Des services de renseignement européens ou israélien ont arrêté quatre Iraniens, qui seront jugés à la fin novembre, à Anvers, et la justice belge a bouclé son enquête.
Pour elle, "le projet d’attaque a été conçu au nom de l’Iran, et sous son impulsion ; il ne s’agissait pas d’une initiative personnelle d’Assadi". Assadolah Assadi agissait pour le compte du « Département 312 », un service du ministère du renseignement et de la sécurité (MOIS), selon les enquêteurs.
En 2018, les autorités iraniennes avaient rejeté toute implication dans le projet d’attentat, évoquant une opération orchestrée par l’opposition, rappelle Le Monde.
Le journal note que les "autorités belges se sont, depuis le début, montrées très discrètes sur leurs investigations" et que "le procès sera mené en quelques audiences, comme s’il s’agissait de limiter son retentissement".
Il s'agirait d'éviter d'évoquer trop longuement l’activité des services iraniens en Europe.
Source Atlantico
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