Après l’accord politique en septembre suivi par une première rotation d’Israir Airlines, entre sa base à Tel Aviv-Ben Gurion et l’aéroport de Manama (en survolant l’Arabie saoudite), les deux pays ont annoncé un accord aérien le 22 octobre 2020. Les 14 vols réguliers par semaine autorisés entre les deux nations, plus cinq vols cargo hebdomadaires et un nombre illimité de charters vers Eilat-Ramon, restent inférieurs à ceux permis par l’accord signé entre le gouvernement israélien et celui des Emirats Arabes Unis quelques jours plus tôt.
Aucune compagnie israélienne pas plus que Gulf Air n’ont annoncé à ce jour l’ouverture de liaisons régulières.
Cet accord aérien « ouvre non seulement une route directe entre Israël et Bahreïn, mais rapproche également l’Asie et le Pacifique pour les voyageurs israéliens », a déclaré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu dans un tweet.
Les routes entre Israël et les UAE poursuivent de leur côté une lente mais sûre progression.
Après le vol historique d’Etihad Airways entre Abou Dhabi et Tel Aviv et celui d’El-Al, ou l’annonce d’Israir Airlines d’un prochain départ vers la capitale émiratie et Dubaï, au tour d’Arkia : la compagnie loisirs compte opérer à partir du 3 janvier des vols réguliers entre sa base à Tel Aviv et Dubaï, avec des tarifs à partir de 149 dollars aller-simple.
Elle proposerait initialement un vol quotidien sur cet axe, a priori en Embraer 195, et a déjà signé des accords avec « des entreprises touristiques » aux EAU pour proposer des forfaits vacances.
Le CEO d’Arkia Oz Berlowitz a déclaré dans un communiqué que la décision de lancer des vols directs vers Dubaï avait été prise après « des demandes croissantes des clients de la compagnie aérienne, des clients commerciaux privés et de nombreuses demandes de groupes organisant des conférences ».
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