Très discret dans les médias, Nicolas, le fils de Charles Aznavour, a lancé un cri du coeur et envoyé une lettre ouverte au président israélien pour attirer l'attention sur le conflit qui oppose l'Arménie et l'Azerbaïdjan pour le contrôle du Haut-Karabakh.......Détails.......
C'est un véritable cri du coeur que Nicolas Aznavour lance dans les médias. D'ordinaire très discret, le fils de Charles Aznavour n'accorde généralement des interviews que pour parler de l'œuvre de son père, disparu en 2018, ainsi que de son héritage qu'il s'applique à entretenir.
Mais cette fois, c'est pour parler d'un sujet tout particulier qu'il a saisi les médias : le conflit qui oppose l'Arménie et l'Azerbaïdjan pour le contrôle du Haut-Karabakh, et ce depuis quatre semaines.
Très attaché à l'Arménie de par ses racines familiales, Nicolas Aznavour a publié une lettre ouverte à l'attention du président israélien Reuven Rivlin, où il appelle le pays hébreu à cesser tout commerce d'armes avec l'Azerbaïdjan, et ce pour éviter un nouveau "génocide contre les Arméniens".
"Ces armes sont utilisées pour détruire des populations civiles. Cela va à l'encontre du droit international.
Je comprends que la position d'Israël est délicate, mais je ne pense pas que le peuple israélien accepte le fait qu'un génocide contre les Arméniens se prépare et ils ne veulent pas être complices", a-t-il ainsi souligné dans une interview accordée à i24News, depuis Tel-Aviv.
Soucieux qu'un nouveau génocide ne se produise comme celui de 1915, et qui avait à l'époque beaucoup affecté sa famille, Nicolas Aznavour a invoqué "l'amitié ancienne" entre les peuples juifs et arméniens pour éveiller les consciences en Israël.
L'occasion également pour lui de dénoncer les "terroristes" qui "sont acheminés par le gouvernement turc en Azerbaïdjan pour lutter contre les populations arméniennes, pour faire du nettoyage ethnique".
Un engagement pour l'Arménie qui fait écho à celui de Charles Aznavour, qui jusqu'à sa mort n'a cessé de soutenir les Arméniens, lui dont la famille a été "massacrée" durant le génocide. Un lieu où il retournait régulièrement, et où il était même surnommé, "papa électricité".
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