Des députés de la Liste unie des partis arabes israéliens ont voté contre cet accord lors de la séance-marathon du 16 octobre rythmée par plus de huit heures de débats.
Lors d'une réunion, l'exécutif a donné son approbation et soumis à la Knesset l'accord avec Bahreïn, deuxième pays arabe du Golfe à annoncer cette année la normalisation de ses relations avec l'État hébreu.
L'un des sujets sensibles lié à l'accord avec les Émirats était la question de la vente d'avions de combat américains F-35 à Dubaï qui menaçait selon des responsables israéliens l'avantage technologique d'Israël au Moyen-Orient.
Depuis les années 1960, les États-Unis maintiennent une politique du "Qualitative military edge (QME)", ou "avantage militaire qualitatif", selon laquelle Washington s'assure qu'Israël dispose du meilleur équipement militaire dans la région.
Or vendredi, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a indiqué avoir reçu la garantie que les "États-Unis allaient mettre à jour les capacités militaires d'Israël et maintenir son avantage militaire qualitatif" et que par conséquent l'État hébreu "ne s'opposera pas" à la vente de matériel de pointe aux Émirats.
Après les Émirats et Bahreïn, le Soudan a annoncé à son tour vendredi, la normalisation de ses relations avec Israël.
Du Fatah laïc du président Mahmoud Abbas, qui siège en Judée Samarie, aux terroristes islamistes du Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, la classe politique palestinienne a dénoncé ces accords, qualifiés de "trahison" ou de "péché politique".
Les Palestiniens estiment que la normalisation entre Israël et le monde arabe peut intervenir après une paix israélo-palestinienne et non l'inverse.
Source RTL
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