Dans une étude publiée le 1er septembre dans la revue américaine de référence PNAS, ces scientifiques spécialisés en IA et en archéologie expliquent avoir utilisé la technologie de "deep learning" pour déchiffrer des écrits administratifs gravés sur des tablettes d'argile retrouvées en Mésopotamie et rendues illisibles par le temps.
Comme l'explique Sciences et Avenir, Le "deep learning" ou "apprentissage profond" permet de faire fonctionner un logiciel par apprentissage, comme le feraient les neurones du cerveau humain, à partir de formes et d'objets déjà rencontrés.
Dans leur publication, les chercheurs Ethan Fetaya, Yonatan Lifshitz, Elad Aron et Shai Gordin précisent que le choix de textes administratifs n'est pas un hasard car ces documents possèdent une structure rigoureuse et similaire, ce qui les rend plus facilement analysables par le modèle d'apprentissage profond.
Le modèle a notamment été testé sur 52 questions à choix multiples, basées sur des phrases tirées des tablettes.
L'IA avait pour tâche de trouver le mot manquant des 52 phrases parmi quatre choix, et a choisi la bonne option dans 88,5% des cas.
Cette technologie est la même que celle utilisée par les outils de traduction automatique qui après avoir étudié les phrases d'un texte pour en déchiffrer ses subtilités, sont capables, à force de répétition, d'affiner leur compréhension de la syntaxe et du sens du texte.
Source I24News
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