mercredi 23 septembre 2020

L'Egypte s'offre un second radar de contre furtivité


Afin de faire face aux nouvelles menaces balistiques, mais aussi aux vecteurs furtifs et hypersoniques, le gouvernement égyptien a lancé la construction en 2018 d'un second radar Resonance-NE russe, à proximité de la ville de Suez, sur le point le plus haut du nord du pays.......Détails.......



Selon les clichés satellites pris le 30 mars dernier par Airbus et publiés sur Google Earth, ce second radar serait achevé et vraisemblablement opérationnel.  
Un premier radar identique avait lui été construit à 150 km plus au sud dans le gouvernorat de Suez. Un radar singulier, situé en plein désert et qui serait alimenté par un champ d'éoliennes et de panneaux solaires construits à proximité. 
Mais une zone d'ombre l'empêcher de surveiller l'accès sud du Canal de Suez. La configuration est strictement analogue au radar Resonance acquis par les algériens et déployé prés de la base de défense aérienne d'Oran. 
Un radar qui permet à Alger de couvrir toute la méditerranée occidentale et de détecter en théorie une activité aérienne jusqu'au nord de Lyon.
Cette version export du radar russe a également été acquise à prés de quatre exemplaires par les iraniens qui ont multiplié les reportages pour démontrer qu'ils étaient désormais en capacité de détecter les drones Global Hawk américains comme les F-35 qui débuteront leur déploiement à la fin de l'année en Israël. 
Rustique et financièrement abordable, ce radar 3d serait capable de détecter sur 360° et simultanément, 500 cibles distantes de plus de 1100 km (400 km pour les avions furtifs) et dotées d'une vitesse qui pourrait atteindre Mach 20 si l'on en croit la documentation technique du constructeur. 
Ils permettent donc au Caire de doper ses capacités d'alertes avancées en méditerranée orientale depuis Benghazi jusqu'au nord de la Turquie, mais également jusqu'au détroit d' Ormouz. 
Et ce au profit immédiat de ses capacités de défense aérienne, tant pour renforcer les puissance de détection de ses systèmes S-300, que la rapidité d'interception de ses futurs Sukhoi-35 qui disposeront d'un rayon d'action en situation de combat de prés de 1600 km. 
Une combinaison de matériels que l'on retrouve en Algérie comme en Russie, et où le radar Resonance se trouve systématiquement à proximité d'une base hébergeant un système S-300/S-400.

Source Air & Cosmos
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