Le ministre de l'Intérieur Aryé Deri a reporté l'expulsion prévue d'immigrants issus de la République démocratique du Congo en Israël, après que le ministère des Affaires étrangères a annoncé qu'ils pourraient être en danger s'ils étaient renvoyés dans leur pays d'origine.......Détails........
Dans une missive adressée au directeur général de l'autorité de l'immigration du ministère de l'intérieur, M. Deri a exprimé que le report intervient "à la lumière des récentes informations du ministère des Affaires étrangères et de leur recommandation professionnelle de retarder ma décision de mettre fin à la protection collective des ressortissants de la République démocratique du Congo en raison des récents développements dans ce pays."
La lettre a été signée en février, mais a été révélée ce jeudi en réponse à un appel interjeté par des groupes de défense des droits de l'Homme.
On estime à quelques centaines le nombre de citoyens congolais résidant en Israël qui ont fui la RDC suite aux violences dans le pays au début des années 2000.
Les partisans de Félix Tshisekedi et de son prédécesseur, Joseph Kabila, ont décidé mercredi de mettre en place "une coalition gouvernementale" ouvrant la voie à la désignation d'un formateur du gouvernement de la République démocratique du Congo issu des élections de décembre.
Cette option vise à préserver "les acquis de l'historique passation pacifique du pouvoir qui a eu lieu le 24 janvier 2019, de conforter le climat de paix ainsi que la stabilité du pays (...) et de faciliter la mise en place rapide d'un gouvernement de plein exercice".
Le pays fait face à des problèmes sanitaires. En effet, la riposte à Ebola en RDC "ne parvient pas à maîtriser" l'épidémie, a affirmé jeudi l'ONG Médecins Sans Frontières, imputant cet échec à la militarisation de la réponse et au manque de confiance des communautés affectées.
"Sept mois après le début de la plus importante épidémie d'Ebola en République démocratique du Congo, et dans un climat de méfiance croissante de la part de la communauté, la riposte ne parvient pas à prendre le dessus" et à "maitriser l'épidémie", a indiqué MSF dans un communiqué.
Près de 900 cas ont été enregistrés, dont 563 décès, selon les autorités. Depuis le début de l'année, plus de 40% des nouveaux cas sont des personnes décédées d'Ebola chez elles, dans les communautés.
L'ONG déplore aussi l'utilisation de la police et des forces armées pour "imposer aux gens des mesures sanitaires", car cela conduit les communautés locales "à se mettre davantage à l'écart", ce qui est "contreproductif".
"La force ne doit pas être utilisée comme un outil pour tracer et traiter les patients, contraindre à des enterrements sécurisés ou décontaminer les maisons", a insisté MSF.
Le pays fait face à des problèmes sanitaires. En effet, la riposte à Ebola en RDC "ne parvient pas à maîtriser" l'épidémie, a affirmé jeudi l'ONG Médecins Sans Frontières, imputant cet échec à la militarisation de la réponse et au manque de confiance des communautés affectées.
"Sept mois après le début de la plus importante épidémie d'Ebola en République démocratique du Congo, et dans un climat de méfiance croissante de la part de la communauté, la riposte ne parvient pas à prendre le dessus" et à "maitriser l'épidémie", a indiqué MSF dans un communiqué.
Près de 900 cas ont été enregistrés, dont 563 décès, selon les autorités. Depuis le début de l'année, plus de 40% des nouveaux cas sont des personnes décédées d'Ebola chez elles, dans les communautés.
L'ONG déplore aussi l'utilisation de la police et des forces armées pour "imposer aux gens des mesures sanitaires", car cela conduit les communautés locales "à se mettre davantage à l'écart", ce qui est "contreproductif".
"La force ne doit pas être utilisée comme un outil pour tracer et traiter les patients, contraindre à des enterrements sécurisés ou décontaminer les maisons", a insisté MSF.
Vous nous aimez, prouvez-le....