Le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche John Bolton a annoncé vendredi qu’il allait se rendre en Turquie et en Israël en janvier afin de discuter de la Syrie après la décision du président Donald Trump de retirer les troupes US du pays.......Détails........
Cette décision a été accueillie très favorablement du côté d’Ankara, mais a provoqué quelques inquiétudes en Israël, proche allié des Etats-Unis. « Nous discuterons de nos efforts continus pour faire face aux défis sécuritaires qui se posent à nos alliés et partenaires dans la région, notamment la prochaine phase de la lutte contre le groupe Etat islamique alors que les Etats-Unis commencent à rapatrier les troupes de Syrie », a tweeté Bolton.
D. Trump a annoncé il y a quelques jours le retrait des 2 000 soldats américains déployés en Syrie, estimant que le groupe terroriste Etat islamique (EI), qui a perdu la quasi totalité de son territoire, avait été « vaincu ».
Le président Trump « Conscient du problème » kurde qui donne de l’urticaire à l’establishment turc, l’hôte de la Maison Blanche a promis de parler à la Turquie pour l’établissement d’une « zone tampon ».
Selon des diplomates US, « la dernière chose que nous voulons c’est une guerre entre la Turquie et les Kurdes, qui enlèverait la pression sur l’EI. »
Washington a par ailleurs vigoureusement défendu le droit d’Israël à effectuer des frappes en Syrie qui visent les forces iraniennes et leurs alliés du Hezbollah. « Les Etats-Unis soutiennent entièrement le droit d’Israël à se défendre face à l’aventurisme agressif du régime iranien et continueront à s’assurer qu’Israël a la capacité militaire pour le faire efficacement », a déclaré Robert Palladino, porte-parole du département d’Etat américain, dans un communiqué. Le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo doit rencontrer le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu la semaine prochaine au Brésil lors de l’investiture du nouveau Président brésilien qui entend sceller une « forte amitié » en opérant le transfert de l’ambassade de son pays à Jerusalem.
Devant autant d’arrogance israélienne, des observateurs font valoir la volonté libanaise de demander à la Syrie, avec l’aval de Moscou, d’étendre les capacités de sa DCA pour englober le territoire libanais.
En parallèle, force est de souligner que la Russie et la Turquie ont convenu samedi de « coordonner » leurs actions sur le terrain en Syrie dans le contexte du retrait américain, selon le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, à l’issue de pourparlers à Moscou avec une délégation turque.
Pendant ce temps, l’armée syrienne, soutenue par Moscou, continue de masser des troupes autour de la ville de Manbij pour protéger les Kurdes face aux milices, soutenues par l’armée turque.
Tout semble indiquer que le contrôle du tiers restant, dans le nord syrien, par l’armée syrienne est une affaire de jours.
La minorité kurde qui a instauré une autonomie de facto dans plusieurs régions avait expressément demandé l’aide de Damas pour faire face à une probable avancée de l’armée turque.
On signalera aussi qu’un accord de coordination a été conclu entre Bagdad et Damas pour permettre des frappes aériennes ciblant les djihadistes qui sévissent à cheval entre la frontière séparant les deux pays.
Désormais, les aviations des deux pays peuvent désormais attaquer des cibles là où elles se trouvent sans s’embarrasser du « feu vert » à venir de Damas et/ou de Bagdad.
Source Perspectives med (Mais épuré de la propagande pro-palestinienne...)
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