La police australienne a mis un jeune homme, Cody Herrmann (ci-dessus), en accusation ce samedi pour le viol et le meurtre d’une étudiante israélienne dont le corps a été découvert il y a quelques jours à Melbourne, la principale ville du sud-est du pays.......Détails........
Aiia Maasarwe, 21 ans, était en train de parler à sa sœur sur son téléphone portable quand elle a été attaquée, peu après minuit, dans la nuit de mardi à mercredi.
Elle rentrait chez elle après avoir assisté à un spectacle et venait de descendre d’un tramway, près de l’université où elle avait étudié pendant un an. Des passants ont découvert son corps quelques heures plus tard dans des buissons, près de la station de tramway.
Les policiers, qui ont qualifié l’attaque d'«horrible», ont arrêté vendredi Codey Herrmann, âgé de 20 ans, à la périphérie de Melbourne.
Il a comparu samedi devant un tribunal pour des accusations de viol et de meurtre.
Sa mise en accusation est survenue « après une minutieuse enquête concernant la mort d’Aiia Maasarwe suite à la découverte de son corps », a indiqué la police dans un communiqué. Maintenu en détention, il doit comparaître à nouveau lundi.
Jeudi, la police avait diffusé les dernières images de la jeune femme vivante, prises par des caméras de vidéosurveillance quelques instants seulement avant qu’elle ne monte dans le tramway.
Vendredi, des centaines de personnes vêtues de noir ont participé à plusieurs veillées à Melbourne.
Elles ont décoré de roses rouges - ses fleurs préférées - le tramway qu’Aiia est supposée avoir pris pour rentrer à son domicile.
Son père Saeed s’est rendu sur les lieux du crime vendredi. « D’un côté, je me sens très triste, mais d’un autre, le soutien de la population et de la police locales rendent ma douleur moins forte », a-t-il confié à des journalistes avant de fondre en larmes.
Les proches d’Aiia Maasarwe ont confié à la chaîne australienne 9News qu’elle avait hésité entre Melbourne et New York pour étudier, mais que son choix s’était finalement porté sur la ville australienne, parce qu’elle la croyait plus sûre.
Source Le Parisien
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