mardi 7 juillet 2015

Quand Mahmoud devient Nesanel


Un garçon de six ans sauvé par l’association juive et orthodoxe Yad L'Achim, alors qu'il résidait avec sa mère dans un village arabe proche de jérusalem, a changé son  nom Mahmoud en celui de Nesanel, qui veut dire « un don de D.ieu. »...
 

L’association Yad Lachim , créée en 1956 et présidée par  le Rav Shalom Dov Lifschitz a pour devise de sauver des femmes juives qui ont épousé un arabe (ou un non-juif )  et  de ramener à la vie juive les enfants nés de cette union interdite par la Halakha.
Pour ce faire, cette organisation religieuse n’hésite pas  à  déclencher des opérations quasiment militaires pour sauver ces femmes  et ces enfants de ces  villages arabes "hostiles" et ceci  avec l’aide  de   la police et  de l'armée.
Cette fois,  il s’agit donc  de Nesanel, N. et de son fils  qui ont été « secourus » par l’organisation. Après des années à vivre dans la peur dans un village arabe située  dans le nord d'Israël, cette  famille se désespérait de pouvoir à jamais se reconnecter à son peuple.
 Mais aujourd’hui,  le rêve se réalise enfin : son fils a subi  sa brith Mila  et  la famille a emménagé dans leur nouvelle maison, fournie par Yad L'Achim. Les enfants;eux, sont inscrits dans des écoles juives.

"Le sauvetage comprenait deux parties», explique un membre de Yad L'Achim  qui a souhaité garder  l'anonymat. «D'abord, nous les avons sortis du village, puis nous les avons ramenés progressivement  vers  la communauté juive. Le premier arrêt  s’est fait dans une maison « sécurisée »  où la maman ne pouvait pas être retrouvée par son mari, et aujourd'hui, après avoir déclaré  qu'elle était prête pour la prochaine étape, nous les avons amenés ici dans cette nouvelle maison. "
Jeudi dernier, N. a  célébré deux événements : Une dédiée  à sa nouvelle maison et  l’autre en l'honneur de la circoncision  de son fils. Circoncision réalisée par le Rav Yedidya Zeritzki  de l’organisation  Yossef veYitzchak Bris et qui a consisté à prélever  juste quelques gouttes de sang.
Quant au Sandak du petit garçon ce n’était autre que le Rav Yisrael Lifschitz, vice-président de Yad L'Achim.
Immédiatement après la brith,  son nouveau nom juif a été annoncé et  tout le monde a réagi avec beaucoup d'émotions :  «Tout comme il est entré dans la Brith, puisse t-il entrer  dans la Torah, sous la houppa et les bonnes actions."  Alors sa mère s’est approchée de son fils, l'embrassa et lui a dit d'une voix étranglée par les larmes de joie: «Mazal tov, Nesanel! Maintenant, tu es un Juif complet! "
Avant de s'asseoir pour le repas, les invités ont  dansé, porté le petit garçon sur leurs épaules.
Rav Yossef Ganz, directeur général de Yad L'Achim, a eu l'honneur d'apposer la première mezouza à la porte d'entrée, tandis que d'autres activistes, qui a accompagné N. et sa famille tout au long de l'année dernière  pour la  réhabilitation, apposèrent  des  mezouzots  sur d'autres portes.
Les invités ont ensuite assisté  au repas  de la  mitsva seouda préparé par Yad L'Achim. Au milieu du repas, la fille de 5 ans de  N.  s'est approchée de sa mère avec un bonbon qu'elle avait reçue de l'un des militants et a demandé quelle bénédiction elle devait faire à ce sujet.
Au repas, le Rav Lifschitz a parlé du sentiment de profonde gratitude  envers le Tout Puissant pour le miracle d’avoir sauver  une famille prise au piège dans un village arabe.
Le Harav Shalom Dov Lifschitz a enfin salué le courage de cette mère qui a rompu ses liens avec son passé arabe et a décidé d'ouvrir un nouveau chapitre dans sa vie de Juive. «  Cette histoire prouve que  nous ne devons jamais  renoncer ni  se désespérer de sauver un juif, quel qu’il soit et où qu’il se trouve ». conclut- il  dans un large sourire.


Source Chiourim