Le ministre de la Défense, Moshé Yaalon s’est rendu dimanche au siège de l’Industrie militaire Israélienne (IMI) à Ramat Hasharon dans le centre du pays, selon un communiqué du porte parole du ministère de la Défense...
Lors de sa visite, M. Yaalon s’est entretenu avec M. Oudi Adam, le président de l’IMI et son PDG, Avi Felder. Accompagné de Dan Harel, le président du ministère de la Défense, il a visité les sites de production et a entendu les rapports des nouveaux projets en cours de finalisation. Parmi eux, de nouvelles munitions perfectionnées, des roquettes plus précises et de plus longue portée, et des véhicules blindés développés spécialement pour les besoins particuliers des fantassins et des unités spéciales.
Yaalon s’est prononcé sur le futur de l’IMI et sur sa prochaine privatisation : « Notre devoir est de produire les meilleures solutions militaires qui nous défendrons contre les défis que nous imposent nos ennemis. A l’IMI, il y existe beaucoup de solutions qui sont basées sur l’expérience de longues années de combat.
Nous avons un langage commun avec l’IMI et avec les autres industries militaires. Ces dernières savent nous donner les réponses en adéquation à nos besoins. Notre avantage réside aussi dans la technologie sécuritaire que nous savons offrir, ce qui double notre force. C’estce que nous avons pu constater lors de l’opération militaire « Bordure Protectrice ».
Nous allons bientôt finaliser la privatisation de l’IMI, à laquelle nous sommes engagés. Nous avons élaboré un programme détaillé de cette privatisation et savons exactement ce dont nous avons besoin pour la réaliser. L’IMI déménagera vers le sud dans une vision nationale et l’espace qui se libérera à Ramat Hasharon servira à construire des projets immobiliers.
Par ailleurs, j’insiste sur le fait que l’IMI demeure en Israël. Personne ne pourra l’acquérir pour ensuite la démanteler et la disperser dans d’autres pays. C’est d’intérêt national.
Les employés de l’IMI nous ont facilité la chose, car ce n’est pas évident de faire partir prés de mille employés à la retraite anticipée. Ils sont le centre de l’expérience et du savoir et sont l’essence de cette industrie. Nous ne risquerons pas de les perdre.
Les industries militaires apportent beaucoup à l’économie israélienne, à la périphérie et à ses relations extérieures. Ces industries emploient des milliers de gens et nourrissent des dizaines de milliers de familles. La production et l’exportation qui en résultent sont formidables et nous devons continuer sur cette voie.
Aujourd’hui encore, nous donnons la priorité à la périphérie et à ceux des gagnants des appels d’offre qui proposent de décentraliser et je m’y maintiens ».
Source IsraPresse