vendredi 20 février 2015

Budget 2015 d’Israël : l’année a démarré avec un excédent budgétaire


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La tenue d’élections anticipées aura eu un impact positif sur les dépenses publiques : en janvier dernier, l’Etat a été moins dépensier que prévu. S’il est un domaine pour lequel la tenue d’élections anticipées aura été une bonne nouvelle, c’est bien celui des finances publiques. En l’absence de budget voté pour 2015, les ministères israéliens ne peuvent engager de nouveaux frais : le niveau des dépenses est donc en baisse, ce qui se traduit par un excédent budgétaire plus élevé que prévu...


EXCÉDENT INATTENDU
 
Selon les chiffres que le ministère des Finances vient de publier à Jérusalem, les recettes fiscales de janvier 2015 ont augmenté de 5,7% par rapport à janvier 2014. En parallèle, les dépenses de l’Etat ont diminué de 3,2% en comparaison avec le même mois l’année précédente.
Autrement dit, le budget de l’État s’est conclu par un excédent de 5,3 milliards de shekels à la fin du premier mois de 2015. Il est vrai que janvier est traditionnellement un mois durant lequel les dépenses publiques sont relativement basses ; mais cette année, l’écart entre les prévisions et la réalisation est particulièrement significative.
 
MOINS DE CRÉDITS POUR LA DÉFENSE
 
En janvier dernier, les dépenses publiques se sont montées à 20,6 milliards de shekels, soit 3,2% de moins qu’en janvier 2014. Si tous les postes du budget ont baissé, c’est la Défense qui a enregistré la baisse des crédits la plus forte : le budget militaire a baissé de 10% par rapport au même mois de l’an passé.
Côté recettes, les rentrées fiscales se sont montées 25,8 milliards de shekels, soit 2,3% de plus en un mois. Le Trésor explique la bonne tenue des recettes fiscales par la mise à jour des taux d’impôt sur les véhicules importées, ainsi que sur des versements exceptionnels d’impôts réalisés par une grande société dont le nom n’est pas précisé.
 
DÉFICIT EN BAISSE
 
La Banque d’Israël a estimé récemment que le déficit public pour 2015 ne devrait pas dépasser les 2,6% du PIB. C’est beaucoup moins que le déficit de 3,4% inscrit dans le budget prévisionnel de 2015 qui, finalement, n’a pas été adopté par la Knesset en raison de la tenue d’élections anticipées.
 
Jacques Bendelac (Jérusalem)

Source Israel Valley