Sur toile de fond de la fin de la première série de pourparlers entre Israël et l’autorité palestinienne, mercredi matin, une délégation de hauts responsables palestiniens ont rencontré à la Knesset des ministres et des députés qui soutiennent la résolution du conflit israélo-palestinien.
Se trouvaient à la réunion les ministres Yael German (Yesh Atid) et Amir Peretz (Hatnoua), Muhammad Madani, membre du comité central du Fatah, et le chef du lobby pour la promotion d’une solution au conflit israélo-arabe, le député Hilik Bar (parti travailliste). Un drapeau de l’autorité palestinienne a été placé à côté du drapeau d’Israël.
Bar, qui a initié la rencontre avec les organisations One Voice et l’Institut du Néguev pour les stratégies de la paix et du développement, a noté que ce n’était pas quelque chose d’habituel, mais a exprimé l’espoir que dans l’avenir « les drapeaux des deux pays à côté l’un de l’autre serait naturel. »
La rencontre entre les deux parties avait été prévue à l’avance, et a attiré l’attention en raison de son calendrier tombant à la fin de la première série de pourparlers officiels à Washington. Tous les participants, dont 33 ministres et membres de la Knesset, ont salué la reprise des négociations. Le membre du Fatah Madani a ouvert la réunion en soulignant que l’initiative de créer un organe qui adopte l’option d’une solution à deux états est très importante. Il a noté que l’objectif d’établir une équipe palestinienne qui vient a la rencontre des israéliens était d’exposer le public israélien directement au point de vue des palestiniens.
Madani a évoqué les pourparlers à Washington et a déclaré que les palestiniens étaient optimistes suite à leur renouvellement. « Il y a une nécessité de travailler ensemble pour que les négociations réussissent, parce que c’est probablement la dernière chance pour une solution à deux états dans les frontières de 1967. » Il a exprimé le désir de la délégation palestinienne qui comprenait des fonctionnaires et des hommes d’affaires du Fatah, de « trouver de nouveaux horizons pour faire avancer cet objectif et atteindre le cœur de la société israélienne (…). »
Abdullah Abdullah, président du comité politique du conseil législatif palestinien, a déclaré que la fonction la plus importante des délégués des deux parties était de gagner le soutien populaire pour les négociations.
L’ancien ministre des affaires des prisonniers, Ashraf Ajrami, qui a souvent participé à diverses manifestations publiques en Israël, a déclaré qu’Abbas avait une réelle volonté de paix, en dépit de l’opposition et des problèmes à l’intérieur et à l’extérieur de l’OLP en ce qui concerne le processus politique avec Israël. Il a dit que pour lui, c’était un pas audacieux.
En réponse a la volonté populaire de l’opinion publique israélienne de soutenir le processus de paix, les porte-parole palestiniens ont noté que parmi le public palestinien, la question était un peu plus compliquée, parce que la présence israélienne en Judée Samarie existait encore et que le public était touché par elle chaque jour.
Néanmoins, les représentants palestiniens ont exprimé la conviction que la majorité de la population palestinienne soutien la solution à deux états basés sur les frontières de 1967.
Source JerusalemPlus